« On voit ici les répercussions des compressions de 9,5 M$ imposées au CIUSS de l’Estrie par le ministre Gaétan Barrette. Le ministre et le CIUSSS sont dans le déni quand ils affirment que leurs coupes n’affectent pas les soins. Ils voudraient détruire le réseau de la santé qu’ils ne feraient pas mieux », a poursuivi la présidente du syndicat régional de la FIQ, Marie-Josée Forget.
« Au CSSS-IUGS, on manque déjà de personnel, mais la direction refuse de le voir et d’embaucher. En surchargeant les professionnelles en soins comme ils le font, ils les mettent en danger ainsi que les patients. On a constaté que la directrice des soins infirmiers, qui se doit d’être la gardienne des soins sécuritaires, n’a plus de poids, elle n’a plus le pouvoir qu’elle avait. Elle doit reprendre ses droits et exercer son rôle, pour le bien des patients et des professionnelles en soins », a conclu Sophie Thériault.