C’est plus d’une soixantaine de personnes qui ont assisté de 13 h 30 à 16 heures à une table ronde organisée par un collectif de groupes communautaires dans le cadre de la journée pour l’élimination de la pauvreté. Trois panellistes ont pris la parole. Ce sont : Sylvia Bissonnette (GRFPQ) sur le revenu minimum garanti, Élisabeth Germain pour la Fédération des femmes du Québec (FFQ) sur les services publics et Serge Petitclerc du Collectif pour un Québec sans pauvreté) sur la campagne du salaire minimum à 15 $ l’heure.
Sylvia nous a expliqué la différence entre les vues du ministre Blais sur le revenu minimum garanti et celui des personnes du Front commun des assisté-e-s sociales qui exigent un revenu minimum garanti et universel. Elle nous a expliqué en détail chacun des mots en nous montrant l’importance du partage de la richesse.
Serge a quand a lui expliqué le salaire minimum à 15 $ en démystifiant les monstres qui dénaturent la revendication. C’est possible de se payer un salaire à 15 $, ça ne va pas créer un chômage massif ni un exode des entreprises, ça va aider la collectivité et partager la richesse.
Élisabeth a fait le tour de tous nos services publics en montrant qu’il y en a plus que la santé et l’éducation. Elle a démontré l’impact des coupures sur l’appauvrissement en montrant comment les gens pauvres perdent en perdant la gratuité des services.
Le tout fut suivi d’une excellente soupe populaire et d’une manif jusqu’au Carré d’Youville. C’est environ une centaine de personnes qui ont crié la nécessité du salaire minimum à 15 $ l’heure, l’abolition de la loi 70 et un revenu minimum social garanti.
Une belle journée de mobilisation
Ginette Lewis