La décision du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) vient confirmer qu’il y aura une réorganisation des unités d’accréditations syndicales. Les parties ont 90 jours pour s’entendre sur une nouvelle organisation des unités. À défaut d’une entente entre les parties, le CCRI entamera une autre procédure afin de déterminer la nouvelle structure.
« L’administration actuelle de Radio-Canada nous plonge dans une bataille intersyndicale. Au même moment elle sabre dans tout ce qui a fait la fierté et la renommée du diffuseur public. Pourquoi ? Pour réponde à une commande idéologique des conservateurs de Stephen Harper », a déclaré Benoît Celestino, président national du Syndicat des techniciens et artisans du réseau français (STARF-SCFP 5757).
« Les pertes d’emplois et les carrières ruinées, ce sont des catastrophes qui se vivent ici chaque jour. Cette réorganisation syndicale ne doit faire perdre de vue, à personne, que c’est la défense de l’institution elle-même qui est en jeu. C’est le réseau public français qui est dans la balance » d’ajouter Isabelle Doyon, présidente du SCFP 675 qui représente les travailleurs de bureau et les professionnels.
Cette semaine, la direction de la SRC a annoncé que son projet immobilier a été revu à la baisse et qu’elle prévoit passer de 12 studios, à un seul.
« Pour l’instant, nous prenons acte de la décision et sommes à évaluer toutes nos options légales », de conclure les présidents des syndicats SCFP.
Le SCFP est présent à Radio-Canada depuis plus de 40 ans et représente plus de 1800 employés dans deux unités syndicales.