« Nous oublions rapidement les leçons apprises par le passé. La commission Charbonneau l’a déjà souligné : le meilleur rempart contre la collusion et la corruption est l’expertise interne. Nous avons cette expertise et les citoyens de Montréal seraient gagnants si on s’appuie davantage sur nos propres ressources internes », d’expliquer Stephan Meloche, tuteur du SCFP.
Dans un cas en particulier, un déneigeur a considérablement augmenté sa rémunération basée sur le volume en multipliant le nombre de chargements de neige, mais bon nombre de bennes étaient remplies à moins de 50 %.
« Ce genre de situation ne peut tout simplement pas arriver si le travail est effectué par les salariés de la Ville de Montréal. Que ce soit le déneigement ou la surveillance des édifices, on n’est jamais mieux servi que par soi-même », de conclure l’administrateur du SCFP.
En effet, le rapport du BIG est aussi critique quant au niveau de surveillance du parc immobilier de la Ville. Des milliers de personnes fréquentent ces bâtiments au quotidien et les travaux d’audit soulignent des lacunes importantes sur le plan de la sécurité.
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