« La gestion de l’informatique au gouvernement québécois accumule les scandales, peu importe le parti au pouvoir. Les arrestations de ce matin sont la goutte qui fait déborder le vase ! L’implication de fonctionnaires du ministère du Revenu nous inquiète au plus haut point. Le gouvernement est incapable de rassurer le public. Les interventions confuses des ministres Coiteux et Leitão montrent qu’ils ne sont plus en contrôle. Québec doit mettre en place une enquête publique et indépendante pour enrayer la culture de corruption endémique à l’attribution des contrats informatiques.
La situation est aussi grave que celle du secteur de la construction. Cette fois-ci, le gouvernement Couillard va-t-il attendre le ras-le-bol populaire avant d’agir ? »
Amir Khadir a demandé à l’Autorité des marchés financiers de suspendre sur-le-champ l’accréditation de la firme Informatique EBR, curieusement accordée il y a quelques jours.
« Nous sommes en droit de nous poser des questions sur le degré d’implication des firmes IBM et Informatique EBR. Les employés arrêtés aujourd’hui n’étaient pas en bas de l’échelle ! Comment ces firmes se sont-elles faufilées à travers les mailles de l’Autorité des marchés financiers ? Pourquoi est-ce que EBR a pu continuer à soumissionner malgré l’arrestation de Jamal El Khayat, qui avait déjà truqué un contrat au ministère de la Sécurité publique ? Ce ne sont pas les questions qui manquent. Seule une enquête publique indépendante pourra donner des réponses aux Québécoises et aux Québécois, qui en ont assez de se faire berner ! »
« Une lutte vigoureuse au gaspillage dans la gestion de l’informatique pourrait rapporter des revenus importants à l’État québécois. Le gouvernement Couillard demande à la classe moyenne d’accepter leur appauvrissement alors qu’il se prive des milliards de Pharma Québec, de l’évasion fiscale et du gaspillage informatique !
Pour faire le ménage, Québec solidaire propose de limiter le recours à la sous-traitance, développer l’expertise à l’interne et reprendre le contrôle de l’industrie informatique par le recours préférentiel au logiciel libre », a conclu le député de Mercier.