« Plus que jamais, le gouvernement a les motifs nécessaires pour entreprendre une enquête publique. Tous les ingrédients, identiques à la construction, justifiant une telle investigation sont présents : contrats offerts de gré à gré, dépassements de coûts et main mise de certaines entreprises sur la majorité des contrats en informatique. Nous sommes d’avis que les citoyennes et les citoyens sont en droit d’obtenir des explications sur les motifs obscurs qui se cachent derrière l’obsession du gouvernement de laisser à quelques entreprises privées, très souvent les mêmes, lui dicter ses dépenses dans les technologies de l’information », indique Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ.
Rappelons que le Vérificateur général du Québec et la Commission de la fonction publique du Québec ont formulé des préoccupations quant à l’utilisation judicieuse des fonds publics dans le domaine des technologies de l’information. Le recours aux sous-traitants pour des travaux récurrents en informatique, comme le soutien aux usagers par exemple, coûte deux fois plus cher en moyenne que le personnel de la fonction publique.
Élections municipales 2013
Par ailleurs, le SFPQ rappelle que l’organisme FACIL, pour l’appropriation collective de l’informatique libre (FACIL), a soumis cinq questions aux candidates et aux candidats à la mairie de Montréal en lien avec les pratiques de corruption, de collusion et de malversation ayant entaché l’octroi et la gestion des contrats accordés par la Ville de Montréal.