Pour la députée, M. Couillard doit être clair avec les Québécois.es, qui sont majoritairement opposés à la destruction d’Anticosti pour des quantités probablement marginales de pétrole. « En 2013, le gouvernement Marois s’était engagé à divulguer les résultats des tests stratigraphiques qui ont eu lieu en 2015 et à tenir un BAPE avant le début de la fracturation hydraulique. Ces tests sont terminés, le gouvernement Couillard ne parle pas d’un BAPE et la fracturation hydraulique est toujours annoncée pour 2016. Les discours doivent être suivis d’actions concrètes ! », continue Mme Massé.
Mme Massé, qui sera aussi à Paris pour participer à la COP21 avec la délégation parlementaire et avec la délégation de la société civile, compte bien talonner le gouvernement Couillard sur cette question. « La réduction de nos GES est impossible avec nos politiques économiques actuelles qui favorisent la filière des hydrocarbures. Anticosti en est un exemple. Le gouvernement doit s’asseoir avec la société civile pour définir une stratégie intégrée de réduction des GES et viser sur le long terme à sortir de l’économie du pétrole ».