« Dans tout corps d’emploi, le perfectionnement constitue un élément conventionné qui est discuté entre les deux parties et négocié aux tables de négociation. Or, en proposant dans son projet de loi un article qui porte sur le perfectionnement et la formation continue, mais aussi en proposant des amendements pendant son étude, le ministre de l’Éducation tente de décréter une condition de travail sans le consentement des enseignantes et enseignants. Le ministre de l’Éducation, JeanFrançois Roberge, manque de respect non seulement envers les profs du Québec, mais aussi envers ses collègues aux tables de négociation », a fait savoir Sylvain Mallette, président de la FAE.
La FAE rappelle que ses membres ont refusé, lors de la dernière négociation, l’inclusion d’une clause correspondante dans l’Entente nationale 2015-2020. Les parties patronales et syndicales avaient alors convenu de reconduire les dispositions existantes concernant le perfectionnement des enseignantes et enseignants. Ainsi, la FAE prendra tous les moyens mis à sa disposition pour faire respecter le droit de ses membres à une libre négociation.
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