Au cours de ce Congrès, la présidente du SIISNEQ-CSQ, Nathalie Savard, sensibilisera les déléguées et délégués présents aux importants défis qu’ils devront relever au cours des trois prochaines années dans un contexte qui est loin d’être facile.
« Les deux défis majeurs qui nous attendent sont certainement la négociation du renouvellement de nos conventions collectives, tant sur le plan national que régional, ainsi que la réforme de nos structures pour nous permettre d’accueillir éventuellement 3 000 nouvelles infirmières et infirmiers, infirmières et infirmiers auxiliaires, et inhalothérapeutes dans nos rangs à la suite de la réforme imposée par le ministre Gaétan Barrette. Le SIISNEQ est l’organisation syndicale la mieux placée pour défendre les droits des travailleuses et travailleurs de la santé », soutient Nathalie Savard.
La voix du personnel de la santé en région
Cette dernière ajoute que le SIISNEQ-CSQ profitera de ce Congrès pour mettre la touche finale à sa stratégie, afin d’obtenir l’appui de la majorité du personnel de la santé œuvrant dans les établissements du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec.
« Le SIISNEQ a toujours été reconnu comme une organisation syndicale proche de ses membres, qui connaît bien leur réalité sur le terrain. Ça fait plus de 60 ans que nous sommes la voix des travailleuses et travailleurs de la santé en région. Nous entendons bien continuer à parler en leur nom pour ce qui touche leurs conditions de travail, mais aussi à nous battre avec eux pour revendiquer une société plus juste et plus égalitaire pour tous, notamment pour les gens vivant en région », fait valoir Nathalie Savard.
4 200 travailleuses et travailleurs à représenter
La leader syndicale rappelle que le SIISNEQ-CSQ a déjà fort bien réussi le regroupement d’infirmières et infirmiers, infirmières auxiliaires et infirmiers auxiliaires, et inhalothérapeutes.
« Nous y sommes parvenus en faisant valoir nos valeurs qui sont l’intégrité, la passion et la solidarité. C’est en nous appuyant sur celles-ci que nous entendons nous préparer à faire une place égale à nos 4 200 membres et à rapidement nous mettre au travail pour bien les représenter », assure la présidente du SIISNEQ-CSQ.
La solidarité plutôt que l’isolement
L’unité faite, le travail ne manquera pas puisqu’il y a des négociations nationales et régionales à compléter. Et face à un gouvernement libéral qui a pris parti pour les intérêts des mieux nantis, au détriment des travailleuses et travailleurs, Nathalie Savard croit que l’heure n’est surtout pas à l’isolement pour le personnel de la santé.
« Les membres du SIISNEQ ont choisi, en 2004, de renforcer leur solidarité en s’affiliant à une centrale syndicale, la CSQ, qui compte plus de 200 000 membres, et à sa fédération de la santé, la FSQ-CSQ. Nous n’avons jamais regretté cette décision car elle nous a permis de reprendre en main nos relations de travail et de pouvoir compter sur une équipe de professionnels compétents pour accompagner nos délégués dans leur travail. De plus, cette solidarité avec d’autres travailleuses et travailleurs du secteur public est encore plus nécessaire aujourd’hui pour faire face à un gouvernement qui veut nous faire reculer quant à nos conditions de travail et sur le plan social », affirme la présidente du SIISNEQ-CSQ.
Des négociations importantes
Fort de l’appui de la CSQ qui, à titre de centrale syndicale, est présente à la table centrale de négociation, le SIISNEQ-CSQ entend donc mobiliser ses membres pour réussir la négociation nationale dans le secteur public.
« C’est clair que le gouvernement Couillard, avec son plan d’austérité, ne nous fera pas de cadeau. Nous devons nous appuyer sur la mobilisation de nos membres, la solidarité des membres du Front commun, l’expertise des ressources de la FSQ et de la CSQ, pour réussir la négociation nationale », explique Nathalie Savard.
Le congrès du SIISNEQ-CSQ prendra fin jeudi après-midi, à Baie-Comeau.