Au lendemain des révélations chocs des femmes autochtones à Val-d’Or, le RCAAQ a joint sa voix à celle des Chefs de Premières Nations afin de réclamer la tenue d’une enquête publique provinciale qui se penchera sur la relation policière et l’administration de la justice envers les Autochtones au Québec. Inscrire une telle démarche à l’intérieur du mandat national élargi au fédéral s’avère ambitieux considérant que les commissaires auront à répondre à de grandes attentes des familles des victimes et qu’ils auront à sillonner l’ensemble du Canada. Par ailleurs, il y a lieu de se questionner sur le temps que disposera la commission nationale pour enquêter sur des enjeux aussi fondamentaux que ceux de la sécurité et de la protection des femmes autochtones d’ici.
« La tenue d’une enquête provinciale portant sur des abus policiers agirait en complément de la commission nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et répondrait au contexte spécifique du Québec », affirme la présidente du RCAAQ, Christine Jean.
Les Centres d’amitié autochtones membres du RCAAQ sont présents dans les villes suivantes : Chibougamau, Joliette, La Tuque, Montréal, Senneterre, Sept-Îles, Trois-Rivières et Val-d’Or. Deux Centres d’amitié sont présentement en développement dans les villes de Roberval et Maniwaki. La mission des Centres d’amitié autochtones du Québec est d’améliorer la qualité de vie des Autochtones en milieu urbain, promouvoir la culture et bâtir des ponts entre les peuples.