Réunis à Québec mercredi et aujourd’hui, les élus ont, entre autres, discuté des avis de grève, de services essentiels qui ont été déterminés avec les différents employeurs, des lieux de piquetage, etc. Des détails seront dévoilés vendredi quant au calendrier des autres journées de grève.
« Nous sommes maintenant bien préparés pour le déroulement des journées de grève si le gouvernement s’obstine à diminuer nos conditions salariales alors que nos sommes déjà en retard par rapport à d’autres secteurs », a déclaré Pierre Soucy, président du CPAS.
Des informations ont coulé indiquant qu’il y aurait eu des ouvertures de la part du gouvernement aux tables de négociations. Les membres du CPAS demeurent sceptiques quant à la véracité de ces rumeurs et demeurent déterminés dans l’atteinte d’une entente respectable dans cette ronde de négociations.
La présentation des offres du gouvernement sur les modifications au régime de retraite a particulièrement indigné les élus du CPAS. On se rappelle que le gouvernement veut, entre autres, étirer l’âge de la retraite de 60 à 62ans.
« Des pénalités de plus de 50 % seraient appliquées à un très grand nombre d’employés, c’est certain que l’on ne dira pas oui à une telle proposition », a rajouté Alain Tessier, coordonnateur du secteur des affaires sociales au SCFP.
Dans le cadre de cette négociation, le gouvernement propose un gel salarial de deux ans et une augmentation de 1 % pour les trois années suivantes. Le front commun intersyndical demande un rattrapage salarial des employés du secteur public par rapport aux autres travailleurs du Québec, et réclame plutôt 13,5 pour cent d’augmentation étalée sur trois ans. D’ailleurs, une manifestation contre les offres faméliques du gouvernement a réuni plus de 150 000 syndiqués du secteur public samedi dernier à Montréal.