La présidente de la CSQ, Sonia Ethier, rappelle que cette annonce visant à offrir à la population du Québec un meilleur accès aux soins et aux services de santé correspond aux demandes exprimées depuis longtemps par la CSQ et la FSQ-CSQ.
« En permettant aux IPS de réaliser diverses interventions dans une multitude de milieux de pratiques, cela devrait permettre d’améliorer substantiellement l’accès de la population aux soins et services. C’est une très bonne nouvelle dans un contexte où beaucoup de gens peinent à recevoir les services essentiels auxquels ils ont droit », déclare la leader syndicale.
Des ressources qui doivent être à la hauteur des besoins
D’autre part, Sonia Ethier invite le gouvernement à investir rapidement pour augmenter le nombre d’infirmières praticiennes spécialisées.
« Le nombre actuel de 552 IPS est nettement insuffisant puisque le gouvernement lui-même reconnaît qu’il aurait besoin de 2 000 infirmières praticiennes spécialisées. Il faut donc augmenter le nombre de diplômées », de dire la présidente de la CSQ.
Des modalités de mise en œuvre à surveiller
Pour sa part, la présidente de la FSQ-CSQ, Claire Montour, affirme qu’à la première analyse, le projet de loi no 43 est intéressant dans la mesure où il reconnaît enfin l’expertise professionnelle des IPS et élargit leur champ d’exercices.
« Le gouvernement semble enfin vouloir accorder aux IPS beaucoup plus d’autonomie professionnelle. Nous apprécions particulièrement le fait que ces infirmières seront autorisées dorénavant à émettre un diagnostic pour l’ensemble des problèmes de santé courant. Cela répond à une demande que nous avons adressée à de multiples reprises. Il reste toutefois à voir quelles seront les diverses modalités de mise en œuvre de ces nouvelles responsabilités professionnelles », conclut Claire Montour.
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