Québec le 8 mars 2021- Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars 2021 et faire valoir les 5 revendications de la Marche mondiale des femmes, la Coalition régionale de Québec de la Marche mondiale des femmes a célébré en organisant une marche, qui a débuté à midi au parvis de l’église St-Roch, sous le thème « Écoutons les femmes et agissons ! »

La crise sanitaire a mis en évidence beaucoup d’inégalités vécues par les femmes. La pandémie a exacerbé les inégalités structurelles et systémiques existantes causées par le patriarcat, le capitalisme, le racisme et le colonialisme.

Rappelons que les femmes confinées et subissant de la violence conjugale peuvent difficilement avoir accès aux services d’aide et d’hébergement alors que les besoins ne font qu’augmenter. «  Les femmes ont été les plus touchées par la hausse du chômage et les pertes de revenus. Elles sont nombreuses à avoir quitté le marché du travail alors que celles qui composent avec le télétravail ont perdu des acquis en termes de conciliation vie personnelle-travail. » dénonce Monique Toutant, coporte-parole de l’action.

Bien avant la pandémie, les femmes et les organisations féministes dénonçaient les injustices et exigeaient des changements essentiels. À quelques jours du dépôt du budget provincial, elles exigent une relance économique sociale et féministe incluant des mesures concrètes pour éliminer la pauvreté et les violences que les femmes subissent. Elles aspirent à une transformation profonde de la société ; un monde où le travail des femmes est reconnu et valorisé, où sont éliminées les conditions de travail indécentes et où les proches aidantes sont épaulées.

Enfin un monde où nous agissons ensemble pour le bien être de toutes ! « Si nous avions écouté les féministes au lieu de les ignorer, de dévaloriser le travail des femmes, de les sous-payer et de les écarter des lieux de prise de décision, nous ne serions pas dans cette situation. Écoutons les féministes et AGISSONS au lieu de les ignorer  » réclame Cécilia Valdebenito co-porte-parole.

Nous voulons un monde où l’élimination de la pauvreté et de la violence, ainsi que la justice climatique soient une priorité sociale et gouvernementale. Un monde où toutes les femmes, migrantes, immigrantes et autochtones, sont enfin traitées d’égale à égale. Ce monde, on se l’imagine depuis longtemps, réalisons-le maintenant.