« Même le mot « pauvreté » ne se trouve pas dans le titre du plan d’action du gouvernement. Cela en dit long sur le détournement qu’il est en train de faire de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale », poursuit M. Petitclerc. Le gouvernement veut forcer les gens à intégrer le marché du travail et pénaliser ceux et celles qui ne le pourront pas en les privant de revenus supplémentaires.
« Le Collectif reconnaît que l’augmentation du revenu des personnes assistées sociales avec contraintes à l’emploi représente une avancée. Ces personnes arriveront à couvrir leurs besoins de base dans six ans, ce qui représentera une amélioration certaine de leurs conditions de vie. Mais il s’agit de la seule mesure structurante de ce plan d’action. Qui plus est, cette mesure contribue à accentuer les préjugés sur les « bons pauvres » et les « mauvais pauvres ».
« Un vrai plan de lutte à la pauvreté ne devrait laisser personne derrière. En ce sens, le Collectif dénonce le peu d’ambition du ministre François Blais car son objectif est que 100 000 personnes couvrent leurs besoins de base d’ici six ans. C’est trop peu quand on sait qu’il y en a 800 000 qui ne couvrent pas leurs besoins de base au Québec. L’abandon de toutes ces personnes nous permet d’affirmer que le plan d’action gouvernemental se soldera par un échec, comme les deux précédents », conclut M. Petitclerc.
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