« Nous saluons ce geste du gouvernement qui marque définitivement la volonté annoncée de procéder plus vite que prévu à la production des trains Azur, explique André Miousse, vice-président à la vie syndicale de la FIM-CSN. Nous nous attendons tout de même à ce que le travail sur ce dossier progresse rapidement et que la loi puisse être adoptée avant la fin des travaux parlementaires en juin. Il en va de l’avenir de centaines d’emplois spécialisés chez Bombardier à La Pocatière et Alstom à Sorel-Tracy. »
« Le gouvernement et la STM posent un geste responsable en devançant le contrat de modernisation des voitures du métro de Montréal, mais le projet doit être adopté d’ici juin, poursuit Mario Guignard, président du Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière. Si le gouvernement n’agit pas d’ici là, des employés qu’on forme depuis plusieurs années pourraient se retrouver en mise à pied et nous risquerions alors de les perdre. D’autant plus qu’avec au-delà de 60 % de contenu canadien dans ce contrat, cela génère des retombées significatives directes dans l’économie québécoise et canadienne, ce qui aura des impacts positifs sur plusieurs entreprises et leurs travailleuses et travailleurs. »
Même son de cloche du côté du syndicat d’Alstom, comme le souligne Francis Demers, président du Syndicat des travailleurs d’Alstom transport : « l’annonce du gouvernement lors du passage du premier ministre à La Pocatière il y a quelques semaines était une bonne nouvelle, mais pour qu’elle demeure une bonne nouvelle, il faut mettre l’épaule à la roue. Avec l’élection qui arrive à grands pas, il ne faudrait pas trop tarder pour adopter ce projet de loi et que cela se traduise par le maintien d’excellents emplois à Sorel-Tracy et à La Pocatière ».
« Ce qu’on comprend de ce dépôt, c’est que le gouvernement a bon espoir de pouvoir devancer la continuité du contrat du Consortium Bombardier-Alstom. Nous demandons à l’opposition de nous entendre, de ne pas tomber dans la partisannerie et de travailler avec diligence dans ce dossier. C’est un enjeu qui touche à la fois la question de l’emploi, mais aussi la vitalité économique de deux régions du Québec », conclut André Miousse.
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