Selon le médecin et député de Mercier, pour atteindre son objectif le ministre doit aussi offrir de meilleures conditions de travail aux préposé.es.
« Annoncer l’embauche de 600 préposé.es pour donner un deuxième bain, c’est bien. Encore faut-il qu’il soit capable de pourvoir les postes au moment où le climat de travail et la surcharge découragent et démoralisent le personnel du réseau de la santé. Ce que monsieur Barrette ne dit pas, c’est qu’il a de la difficulté à pourvoir les postes de préposé.es qu’il a annoncé l’an dernier. Pour que cela fonctionne cette fois-ci, le ministre doit offrir de meilleurs salaires aux préposé.es plutôt qu’aux médecins comme nous l’avons appris aujourd’hui », affirme Amir Khadir.
Monsieur Khadir s’inquiète aussi des formations écourtées qui sont données aux préposé.es pour accélérer l’embauche, comme ce fut le cas dans plusieurs régions du Québec.
« Il s’agit d’un autre symptôme qui prouve que le ministre peine à pourvoir les postes. Une formation accélérée comme il s’est donné récemment dans la région de Québec nous inquiète quant à la qualité des services qui seront dispensés », ajoute M. Khadir.
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