Réunis en conseil fédéral hier, les déléguées et les délégués de la FPPC-CSQ, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont exprimé leur fort mécontentement devant le manque d’ouverture de la partie patronale dans le cadre des négociations en cours.
Le président de la FPPC-CSQ, Éric Cyr, affirme que « ce vote et cette annonce d’une grève de trois jours et demi, à la rentrée d’automne, sont l’expression du sentiment d’impatience qui habite nos membres, dont la contribution au réseau des cégeps n’est présentement pas reconnue à sa juste valeur. Le personnel professionnel affilié à la FPPC-CSQ est résolu à obtenir une entente négociée satisfaisante ».
Une ultime invitation à négocier sérieusement
En ce sens, le leader syndical dénonce donc le manque d’avancées à la table de négociation et invite, une fois de plus, l’employeur à revoir son attitude actuelle pour négocier enfin plus sérieusement.
« Après 18 mois et plusieurs dizaines de rencontres avec la partie patronale, il faut dénoncer le manque d’avancées aux tables de négociation. Le personnel professionnel a assez attendu. Les problématiques que vivent nos membres dans les cégeps, notamment celles touchant l’attraction et la rétention en emploi, sont connues et ont été maintes fois présentées et discutées. Maintenant, l’heure est venue pour la partie patronale de rechercher une entente satisfaisante avec nous pour permettre aux cégeps de débuter la prochaine session avec une entente négociée permettant de revaloriser le travail du personnel professionnel », plaide le président de la FPPC-CSQ.
Une autre grève envisagée rapidement
Ce dernier prévient d’ailleurs la partie patronale que, si ce mouvement de grève n’est pas suffisant pour faire débloquer la négociation, la FPPC-CSQ n’hésitera pas à solliciter de nouveaux mandats de grève à l’automne.
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