C’estla première année que la marche « La nuit ne suffit pas » est organisée à Montréal comme alternative à la marche annuelle « La rue, la nuit, femmes sans peur » (aussi appelé À nous la nuit). La marche est né de la reconnaissance que le mouvement mondial La rue, la nuit, femmes sans peur a exclu, entre autres, les personnes trans et les travailleur.euse.s du sexe. Ces communautés font face à l’exclusion et au déni d’accès aux services tels que les maisons d’hébergement. La marche souligne le droit pour les personnes de tous les genres (y compris les personnes trans et les individus non-binaires), les femmes autochtones et les personnes bi-spirituelles, les personnes noires, les personnes racisées, les personnes vivant avec un handicap, les personnes touchées par la pauvreté et l’itinérance, les femmes sans papiers et réfugiées, ainsi que les travailleur.euse.s du sexe, de vivre leurs vies sans harcèlement sexuel, abus et agression. La marche vise également à dissiper le mythe que la violence genrée ne se produit que durant la nuit, soulignant que cette violence existe sur un continuum, allant du harcèlement de rue aux agressions sexuelles. Elle est toujours présente dans cette ville et dans cette société - jour et nuit.
Un représentant de ASTT(e)Q (Action santé travestiEs et transsexuelLEs du Québec) sera parmi les invités qui prendront parole durant la marche. ASTT(e)Q est un organisme qui vise à promouvoir la santé et le bien-être des personnes trans. Les personnes bi-spirituelles et les femmes trans, en particulier les femmes trans de couleur, sont touchées de façon disproportionnée par la violence systémique. Le projet Trans Murder Monitoring Project révèle qu’en en Amérique du Nord au moins 112 personnes trans et non-binaire ont été tués depuis 2008.
Les participant.e.s à la marche auront aussi l’opportunité d’écouter un discours par une représentante de Stella, un organisme par et pour les travailleur.euse.s du sexe qui vise à créer un environnement où les travailleur.euse.s du sexe peuvent vivre et travailler en sécurité et avec dignité. Pendant le Grand Prix en juin, Stella a lancé une campagne pour mettre en lumière les réalités et les impacts de la répression et la prohibition criminelle du travail du sexe. Stella note que, « La répression policière, que ce soit spécifiquement destiné aux travailleur.euse.s du sexe ou aux client.e.s est l’un des principaux facteurs qui met les travailleur.euse.s du sexe à risque de violence. »
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Centre de lutte contre l’oppression des genres / A Safer Concordia
Stacey Gomez (en anglais) :
Jada Joseph (en français) :
Julie Michaud (en français) :