Une structure salariale à revoir au complet
« Les défis sont importants pour le personnel qui travaille aux différentes traverses au Québec. Notre structure salariale est nettement plus basse que ce que l’on retrouve dans les autres secteurs, public et parapublic, malgré l’importance de leur travail. Il y a clairement un écart inacceptable et une partie de la solution est dans les mains de la Société des traversiers du Québec. Il va falloir qu’elle réfléchisse à ça très sérieusement, si elle veut réduire l’actuelle pénurie de personnel », de dire Émilie Bourgie-Côté, de la traverse Sorel-Tracy-Saint-Ignace-de-Loyola et représentante syndicale.
Des conditions de travail à améliorer
Parmi les demandes concernant les conditions de travail, il y a notamment la question de la création de nouveaux postes. La Société des traversiers, plutôt que de créer des postes réguliers pouvant accorder une permanence, laisse une bonne part de son personnel dans des statuts temporaires, ce qui occasionne une précarité inutile et nuisible à nos gens. Le Regroupement demande que cette situation cesse.
« De plus, le Regroupement des traversiers FEESP-CSN dépose plusieurs demandes concernant la santé et la sécurité au travail. Ce sont des endroits qui peuvent être dangereux pour le personnel des différentes traverses. Nous rappelons qu’il est de la responsabilité de l’employeur d’offrir un environnement de travail sécuritaire au personnel. Nous faisons un travail essentiel, mais souvent dans l’ombre, et nous revendiquons des conditions de travail à la hauteur de notre importance », rajoute Mme Bourgie-Côté.
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