Conformément aux règlements du SPPUS, cette grève comporte une mesure qui autorise les membres qui le désirent à poursuivre leurs activités de recherche. Cette mesure a été adoptée dans le but de minimiser l’impact de cette grève sur l’Université, sa réputation et la continuité des travaux qui lui assurent une présence de choix parmi les universités québécoises.
Dans l’immédiat, il n’y aura pas de manifestation sur le campus et le SPPUS demande à tous les membres qui le fréquenteront pour des raisons de recherche, d’observer le plus strict respect des biens et des personnes.
Ce moyen de pression vise à relancer les négociations qui trainent depuis trop longtemps. Les professeures et professeurs de l’Université de Sherbrooke sont sans convention collective depuis le 31 mars 2015. Ils attendent toujours des offres complètes de la part de l’Université. Les effectifs professoraux, la tâche professorale, le congé de maternité, l’absence-maladie, le lien d’emploi, la charge de travail, le soutien pédagogique et administratif, l’enseignement à distance, ainsi que le ratio professeur-étudiant et le traitement font partie des principaux enjeux.
Le SPPUS se doit de fournir à ses membres les représentations requises afin que leur mission universitaire, qui est de créer et transmettre les connaissances nécessaires à notre société, puisse s’accomplir pour le bénéfice des étudiantes et des étudiants, et ce, dans le respect des valeurs de liberté académique et de collégialité qui constituent le fondement de toute université.
Le SPPUS compte 428 professeures et professeurs de carrière œuvrant à l’Université de Sherbrooke.