Selon la formule de l’employeur, les travailleurs actuels verraient leur régime à prestations déterminées coupé de moitié, tandis que les futurs employés n’auraient qu’un régime à cotisations déterminées, moins avantageux. « L’employeur nous offre rien de moins que la précarisation des nouveaux travailleurs et l’appauvrissement de l’ensemble du groupe. Avec une telle offre, c’est recul après recul », déplore le représentant syndical des Métallos Harold Arseneault.
L’employeur propose également de réduire de 40 % le montant alloué pour le régime d’assurance. Resco souhaite en outre changer les règles pour accéder à la permanence en faisant passer la période de probation de 45 à 90 jours, ce qui priverait bon nombre de nouveaux travailleurs de la protection de la convention collective. De plus, l’employeur souhaite réduire les indemnités en cas de mises à pied temporaires.
« Les membres ont choisi de se tenir debout et de faire la grève pour préserver leurs conditions de travail et les transmettre aux plus jeunes qui viendront après eux. L’employeur devrait en prendre acte et revenir négocier de bonne foi », explique le président de la section locale 6213, Alain Desjardins. L’usine Resco fabrique des briques réfractaires servant notamment dans les aciéries et les alumineries.