« L’AFPC réclame un dédommagement pour ses membres », déclare Robyn Benson, présidente nationale de l’AFPC. « Le gouvernement a procédé de manière irresponsable au déploiement du système Phénix, malgré nos avertissements. Nos membres continuent à subir les contrecoups de cette décision. C’est inacceptable. »
Lors d’une réunion la semaine dernière, les porte-parole du Conseil du Trésor ont confirmé que la date limite de 150 jours pour la mise en œuvre des conventions collectives ne serait pas respectée. Ces conventions, obtenues après plus de deux ans et demi de négociations, ont été signées le 14 juin.
L’AFPC craignait justement que le système Phénix ne nuise au processus. Le syndicat veut que la Commission des relations de travail ordonne à l’employeur de payer des dommages-intérêts aux membres touchés et de prendre les mesures nécessaires pour se conformer immédiatement à la loi et mettre en œuvre les dispositions des conventions collectives.
Une date d’audience sera fixée une fois que l’employeur aura répondu à la plainte. L’AFPC continuera d’informer ses membres.
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