« Les drogues changent, et les visages de la crise aussi. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les surdoses surviennent le plus souvent à domicile. La clé pour sauver des vies, c’est de briser le stigma entourant les personnes qui consomment, et de faciliter au maximum l’accès aux solutions, comme la naloxone. La crise des surdoses est devenue une crise de santé publique et c’est la responsabilité du gouvernement de faire tout ce qui est en son pouvoir pour éviter les décès en rendant accessibles les solutions. », a déclaré Mme Massé.
« Les gens qui distribuent des trousses de naloxone sauvent littéralement des vies. Malheureusement, les citoyens et les OBNL qui oeuvrent sur le terrain se heurtent à des barrières bureaucratiques et à des directives contraignantes qui empêchent les organismes de venir en aide à celles et ceux qui en ont besoin dans l’immédiat. Je demande aux ministres Dubé et Carmant d’agir sans attendre, non seulement pour venir en aide à celles et ceux qui en ont besoin, mais aussi pour agir en leaders pour combattre les surdoses et la stigmatisation », a ajouté M. Cliche-Rivard.
Québec solidaire demande au gouvernement de mettre fin aux directives imposées par le gouvernement aux OBNL, notamment la nécessité de s’identifier comme consommateur pour avoir accès à une trousse, ainsi qu’à l’obligation de présenter une carte valide de la RAMQ pour son obtention en pharmacie. Par exemple, il arrive qu’une personne se fasse refuser une assurance vie, ou obtienne un traitement différencié de la part d’une institution de la santé simplement parce que l’obtention d’une trousse de naloxone apparaît à son dossier médical.
Sur la crise des surdoses
Le Canada fait face à un sommet dans la crise des opioïdes. Au Québec, près de 600 décès liés à une surdose ont été dénombrés dans la dernière année, alors que le marché illicite est contaminé par des substances jusqu’à 25 fois plus puissantes. La naloxone est un médicament qui permet de renverser les effets d’une surdose d’opioïdes pendant 20 à 90 minutes, afin de prévenir les surdoses mortelles. La distribution de naloxone représente une dépense de 53$ par dose pour le ministère de la Santé et des services sociaux.
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