« En juin dernier, le ministre Bonnardel promettait qu’il n’y aurait pas de péage sur le troisième lien. Maintenant, il dit, peut-être. Ça m’apparaît évident : la CAQ ne sait pas comment elle compte financer son projet ni où elle va trouver les milliards de dollars qui lui manquent pour remplir sa promesse électorale », a déclaré Mme Dorion en point de presse.
Pour la députée de Taschereau, le constat est sans appel : le gouvernement fait face à une opposition de plus en plus forte au troisième lien, alors que de nombreux experts et même d’anciens ministres des Transports ont émis des avis négatifs par rapport au projet. Un sondage a récemment montré le peu d’appui populaire au projet en regard des coûts probables. Elle demande au gouvernement caquiste de cesser immédiatement de dilapider des fonds publics et de mettre la clé sous la porte de son bureau de projet jusqu’à ce que les Québécois aient l’heure juste par rapport au coût réel du troisième lien.
« Chaque jour, des milliers de dollars d’argent public partent en fumée pour faire fonctionner un bureau de projet alors que le troisième lien semble de plus en plus incertain. Même les gens de Québec décrochent quand ils apprennent la beurrée que ça va nous coûter collectivement, a fait valoir Catherine Dorion. Plus on avance, plus le projet de troisième lien semble boiteux. En quoi ce serait bon pour le bien commun ? En quoi ce serait même bénéfique pour les gens de Québec ? Depuis des mois, c’est silence radio du côté du gouvernement. La CAQ doit dévoiler son jeu à la population et lui donner accès à toute l’information. »
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