« Le syndicat se donne quatre semaines pour régler la négociation et trouver un terrain d’entente concernant des points toujours en suspens, notamment certains avantages pécuniaires et le mouvement de personnel », souligne le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Jean-Pierre Bourgault.
Points en litige
Rappelons à ce titre que l’employeur demande aux syndicats d’accepter sa proposition de ramener la semaine de travail de 40 à 35 heures pour tous, sans compensation, et de réduire le nombre annuel de voyages pour le train de passagers. En contrepartie, il accorderait une rétroactivité salariale de 2,5 % pour la période du 1er avril 2018 au 31 mars 2019. La portion des augmentations débutant le 1er avril 2019 reste à négocier durant le blitz.
Les salarié-es œuvrant au transport de minerai, pour leur part, auront maintenant un horaire de 10 heures par jour pour une période de 14 jours, soit un total de 140 heures. « Ils ont accepté de diminuer le nombre d’heures payées sur une période de 14 jours, tout en obtenant la possibilité de faire des heures supplémentaires lorsque c’est nécessaire », ajoute Jean-Pierre Bourgault.
Par ailleurs, l’employeur souhaite créer de la flexibilité qui lui permettrait de régler le problème de pénurie dans l’une de ses divisions en allant chercher de la main-d’œuvre dans l’autre. « Les syndiqué-es ne sont pas en désaccord avec le principe, mais veulent, dans un premier temps, que le travail soit offert aux employé-es de la division concernée avant d’être offert à l’autre. Il y a eu de bonnes discussions à ce sujet lors des séances de négociation précédentes et nous sommes persuadés de pouvoir régler cette question dans le blitz de négociation à venir », renchérit le président du Conseil central de la Côte-Nord, Guillaume Tremblay.
« Les employé-es de Tshiuetin entendent mettre tous les efforts nécessaires afin de régler le litige. Les syndicats ont d’ailleurs montré de l’ouverture au sujet des mouvements de main-d’œuvre, mais souhaitent les encadrer pour diminuer le mécontentement des travailleuses et des travailleurs des deux divisions. Quoi qu’il advienne, ceux-ci pourront compter sur la CSN pour les soutenir tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas obtenu gain de cause », concluent les deux porte-paroles.
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