Une loi-cadre réclamée
« L’annonce d’aujourd’hui est positive, mais loin d’être suffisante. Pour la CSQ, la conciliation famille-travail-études est primordiale. Les initiatives gouvernementales en ce sens ont été plus que modestes dans les dernières années. Cet enjeu doit être mené de front par le ministre de la Famille, mais cela doit également se traduire par une action transversale au sein de l’ensemble des ministères, car ils sont tous concernés. C’est pourquoi nous réclamons une loi-cadre sur la conciliation famille-travail-études et demandons que les normes du travail soient modifiées afin de répondre aux réalités actuelles du monde du travail », souligne Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Des nouveaux défis à relever
Rappelons que la CSQ est membre de la Coalition pour la conciliation famille-travail-études (CFTE). En février 2015, celle-ci a adopté sa plate-forme politique afin de faire face aux nouveaux défis du monde du travail.
« La conciliation c’est loin de se limiter aux semaines de relâche ou aux vacances. Les travailleuses et travailleurs la vivent au quotidien et font face à de nouvelles réalités. En effet, que l’on pense au phénomène des aidants naturels ou à l’augmentation des emplois atypiques, par exemple, la conciliation se complexifie. Raison de plus pour agir rapidement et globalement ! », ajoute la présidente de la CSQ.
Des coupes et compressions qui nuisent à la conciliation
Par ailleurs, la leader syndicale rappelle que les coupes et compressions incessantes imposées aux services publics ont véritablement nui à cette conciliation. Pensons notamment au temps supplémentaire obligatoire de plus en plus présent et à la précarité de nombreux emplois.
Une priorité à défendre
La CSQ entend bien poursuivre sa bataille pour que l’ensemble des travailleuses et travailleurs du Québec puissent avoir un équilibre entre leur vie personnelle et leur emploi : « La conciliation, c’est une responsabilité qui doit reposer sur l’ensemble de la société et non uniquement sur des individus. Force est d’admettre que les mesures volontaires mises de l’avant par certains employeurs ne suffisent pas. Le gouvernement doit agir rapidement et s’engager à présenter une loi-cadre. C’est un choix de société qui s’avèrerait bénéfique pour l’ensemble de la population. »