Les nouvelles compressions touchent notamment le service de psychiatrie du CSSS. Les budgets du CSSS en santé mentale ont été attribués sur une base populationnelle et une compression dans ceux-ci ne peut qu’avoir un impact sur les services donnés à la population du CSSS. « Les intervenant-es du CSSS vivent de fortes pressions afin de fermer le plus rapidement possible plusieurs dossiers en santé mentale. Les services auprès des personnes ayant une problématique en santé mentale et qui sont suivies en psychiatrie sont ainsi menacés », explique Marjolaine Goudreau, présidente de l’exécutif local de l’APTS au CSSS AMN.
Un autre exemple des impacts des compressions concerne l’hôpital Fleury. « Depuis près de trois ans, le service de prélèvement ferme de façon périodique, ce qui a pour conséquence que les patient-es doivent attendre plus longtemps pour obtenir les services ou se diriger vers les CLSC. Une telle situation augmente les temps d’attente pour plusieurs patient-es et a pour effet d’engorger le système. On voit bien que ces compressions touchent directement la qualité des services », affirme Robert Poisson, président du syndicat CSN du CSSS AMN.
L’impact des compressions budgétaires dans le réseau de la santé se ressent dans l’ensemble de la région métropolitaine. « Nous poursuivrons cet automne les dénonciations des impacts de ces compressions. La population doit être informée des impacts des décisions gouvernementales. Nous nous devons de défendre nos services publics », conclut Luc Bastien, vice-président régional de la FSSS-CSN.
