« Que ce soit les conséquences de l’irruption de l’intelligence artificielle dans nos vies et au travail, la cohésion de notre organisation, le dialogue social et le syndicalisme de propositions, la nécessité d’agir pour contrer la violence dans nos milieux ou, encore, l’importance de mener une grande réflexion sur l’avenir de l’éducation au Québec sous le leadership de la CSQ, on ressort de ce congrès avec un plan de match clair et bien en phase avec les enjeux qui touchent nos membres au quotidien », fait valoir le président, Éric Gingras.
À son avis, ce qui aura marqué ce 44e congrès, c’est assurément le dynamisme entourant la participation à l’événement.
« J’ai dit à plusieurs reprises qu’il y avait une impulsion nouvelle. La majorité des personnes participantes en étaient à leur premier congrès syndical et ça a teinté la participation. On est très fiers, à la CSQ, de voir autant de dynamisme dans nos rangs. C’est aussi l’occasion de faire les choses autrement, et c’est ce que nous avons fait. Aujourd’hui, chose certaine, la pertinence et la plus-value d’être rassemblés au sein d’une centrale syndicale a pris un souffle nouveau chez nous, et c’est pour le mieux. On ressort de ce congrès avec un projet collectif, et on s’est donné les moyens d’agir comme l’acteur social qu’est la CSQ. »
La formule du Congrès a été revue et les personnes déléguées ont non seulement pu échanger, débattre et se prononcer sur les grandes orientations qui guideront la CSQ pour les trois années à venir, mais elles ont aussi pu contribuer au plan d’action.
« Ça en dit long sur l’état d’esprit qui nous anime à la CSQ. Ça bouge et c’est inspirant ! Pour les membres d’abord, pour nos syndicats et fédérations, pour nous à la CSQ et pour l’intérêt commun aussi. Ce n’est qu’un début ! »
Dans un événement comme celui-ci, impossible de passer outre le contexte international. Au terme de fructueux et respectueux débats, le Congrès de la Centrale a adopté des résolutions revendiquant une solution durable pour la paix, condamnant le colonialisme et le non-respect du droit international et dénonçant les conséquences des conflits armés, qui mettent en péril le droit à une éducation de qualité ainsi que la santé et la sécurité des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs de l’éducation, des élèves et des populations étudiantes.
Élections au conseil exécutif de la CSQ
Les personnes déléguées ont aussi procédé à l’élection d’un nouveau conseil exécutif.
Président : Éric Gingras a été réélu à la présidence de l’organisation pour un deuxième mandat. Enseignant au primaire de formation, il a notamment été président du Syndicat de Champlain pendant huit ans.
Première vice-présidence : Nadine Bédard-St-Pierre a été élue à la première vice-présidence de la Centrale. Enseignante de science politique au collégial, elle a aussi cumulé plusieurs rôles dans son implication et son parcours syndicaux, notamment la vice-présidence de la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ).
Deuxième vice-présidence : Anne Dionne est réélue à la deuxième vice-présidence de la Centrale pour un troisième mandat. Elle a notamment été présidente de la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) de 2013 à 2018. Auparavant, elle occupait un poste de technicienne en génie mécanique à l’école Polytechnique de Montréal.
Troisième vice-présidence : Pascal Côté a été élu à la troisième vice-présidence. Enseignant en mathématiques au secondaire, il était auparavant président du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud (SECS-CSQ) depuis 2022.
Secrétariat-trésorerie : Luc Beauregard est réélu au poste de secrétaire-trésorier de la CSQ pour un troisième mandat. Enseignant de mathématiques au secondaire, il a aussi auparavant été président du Syndicat de l’enseignement Val-Maska (SEVM-CSQ) de 2002 à 2018.
Hommages et remerciements
Les personnes déléguées de la CSQ ont manifesté leur immense reconnaissance à l’égard de la première vice-présidente sortante, Line Camerlain, et du troisième vice-président sortant, Mario Beauchemin, en leur rendant de vibrants hommages.
Coup d’œil sur le 44e Congrès de la CSQ.
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