Édition du 12 novembre 2024

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Amérique du Sud

Chili. « Pour récupérer la mémoire historique » (XI)

Après avoir caractérisé le régime de Pinochet, Luis Vitale a analysé les résistances initiales, granulaires qui ont repris vie au plan social et leurs diverses expressions syndicales, sociales, « indigènes », féministes. Il a de même mis l’accent sur les premiers éléments de crise de la Junte. Il aborde ici le caractère historique de la Constitution de 1980 – toujours en débat – et sa spécificité. De même il cherche à qualifier un nouveau type de résistances de la fin des années 1980, entre autres celle du FMPR. Pour ce qui est l’ouvrage, publié en 1999, dont sont extraites ces contributions et sur la place et le rôle de l’auteur, nous renvoyons à l’introduction publiée le 31 mai. (Réd. A l’Encontre)

Tiré de A l’Encontre
19 juin 2023

Par Luis Vitale

Pinochet lors du discours du Cerro Chacarillas le 9 juillet 1977, le Jour de la Jeunesse.

La Constitution de 1980 et l’opposition

La nouvelle Constitution – préannoncée par le discours du Cerro Chacarillas le 9 juillet 1977 [une des collines de Santiago, discours fait le Jour de la Jeunesse], et approuvée le 11 septembre 1980 – a été étudiée par de nombreux spécialistes du droit constitutionnel, mais sa dimension historique n’a pas été correctement appréciée. Elle a constitué, à mon avis, une rupture avec la tradition républicaine des XIXe et XXe siècles, en rejetant les bases fondamentales des Constitutions de 1833 et 1925, y compris après leurs réformes respectives.

Nous fondons cette appréciation historique sur le fait que ses rédacteurs, avec Enrique Ortúzar à leur tête [juriste, ancien ministre des Affaires étrangères de Jorge Alessandri, a dirigé la Comisión de Estudios de la Nueva Constitución], partaient de la thèse que l’institutionnalité juridique d’un siècle et demi de vie républicaine était obsolète et dépassée par la nouvelle conception du pouvoir et de la société qu’avaient les Forces armées en tant qu’institution. Il ne s’agissait pas simplement de surmonter les prétendues violations de la Constitution par Allende, mais d’une nouvelle conception constitutionnaliste. Pour cette raison, nous aimerions proposer la réflexion historique suivante. La Constitution de 1980 a signifié une rupture avec la continuité constitutionnelle de la République du Chili depuis la proclamation de son Indépendance jusqu’en 1973. Ce n’est pas un hasard si les idéologues de l’ère militaire insistent sur l’idée de « refondation » de la République à partir du gouvernement militaire.

D’où les critiques répétées au régime de partis politiques approuvé par les constitutions précédentes, au fonctionnement des institutions de l’État, y compris le Parlement et la justice, à la législation du travail et aux règles du Code du travail de la fin des années 1920, aux défauts de la liberté de la presse, à l’irresponsabilité parlementaire et à l’usage abusif des libertés démocratiques. Pinochet avait déjà dit trois ans plus tôt : « Notre devoir est de façonner une nouvelle démocratie qui soit autoritaire, protégée, inclusive et technicisée » [29].

Dans ce même discours, Pinochet a établi trois phases pour la normalisation institutionnelle : « La phase de récupération, la phase de transition et la phase de consolidation ; ces phases sont différenciées par les différents rôles des Forces Armées et de l’Ordre, d’une part, et de la société civile, d’autre part. Dans la phase de redressement, le pouvoir politique a dû être assumé dans son intégralité par les Forces Armées et de l’Ordre, avec la collaboration de civils, qui devront passer de la collaboration à la participation. Enfin, nous entrerons dans l’étape de normalité ou de consolidation ; le pouvoir sera exercé directement et fondamentalement par la société civile, les Forces Armées et de l’Ordre se réservant constitutionnellement le rôle de contribuer à la sauvegarde des bases essentielles de l’institutionnalité et de la sécurité nationale dans ses projections modernes amples et décisives » [30].

Stratégie et tactique de l’opposition : de l’Alliance démocratique à la Concertation

Après avoir dénoncé la « période de transition » de Pinochet comme une prolongation du régime militaire pour « sauvegarder les bases essentielles de l’institutionnalité et de la sécurité nationale », les partis d’opposition ont commencé à esquisser une stratégie qui mènerait à cette phase de transition. En 1983, l’Alliance démocratique [coalition du PDC, du PS, du Parti radical, du Parti social-démocrate, du Parti républicain et l’Union socialiste populaire qui s’est prolongée jusqu’en 1988] a été créée et a servi de pont pour les négociations avec le gouvernement militaire.

La Démocratie chrétienne, par l’intermédiaire de Gabriel Valdés [ministre des Affaires étrangères sous Eduardo Frei], a entamé des négociations au début de l’année 1983 avec les secteurs du « socialisme rénové », le Parti radical et d’autres courants de centre-gauche, laissant de côté le Mouvement démocratique populaire, composé du Parti communiste, du MIR et du Parti socialiste (Almeyda – ministre de la Défense en 1973, après avoir été ministre des Affaires étrangères de 1970 à 1973 ; il sera interné sur l’île de Dawson après septembre puis expulsé en RDA, puis au Mexique ; rentre clandestinement en 1987 où il est arrêté) et d’autres partis-courants socialistes qui ont réussi à coexister jusqu’à la fin de la dictature.

Le processus d’accord, stimulé par l’« ouverture » du ministre Sergio Onofre Jarpa [favorable au coup d’Etat, puis ambassadeur en Colombie et en Argentine ; en 1983, ministre de l’Intérieur, il initie une ouverture avec un secteur de l’opposition], pour commencer les bases d’un pacte avec les militaires, a duré quelques mois sans, à ce moment-là, parvenir à un accord.

Ces négociations ont été stimulées par le cardinal Juan Francisco Fresno, qui a invité Fernando Léniz, un ancien ministre de Pinochet, José Zavala, un chef d’entreprise chrétien, et Sergio Molina, un ancien ministre de Frei, à rédiger un projet d’accord pour la phase de transition, basé sur le « consensus ». Ce document a été signé par l’opposition, à l’exception du PC et des socialistes. Un secteur du parti de droite Rénovation nationale (RN), dirigé par le jeune politicien Andrés Allamand, a accepté le document, tandis que l’Union démocratique indépedante (UDI, catholique conservatrice, a fourni de nombreux cadres à l’administration pinochettiste) l’a accepté avec des réserves. Le projet a été présenté à Pinochet à la fin de 1985.

Résurgence de la résistance armée : le FPMR (Front patriotique Manuel Rodríguez)

Dans la foulée de la résolution dite de « rébellion populaire » adoptée par le Parti communiste le 4 septembre 1980 et rendue publique en exil par son secrétaire général, Luis Corvalán [secrétaire général du PCC de 1958 à 1990, arrêté en 1973, suite à une négociation avec l’URSS il sera échangé en décembre 1976 avec Vladimir Boukovski, dissident ; il retourne au Chili en 1988], a émergé un embryon politico-militaire. Des militants ont été recrutés [au FPMR], notamment au sein de la Jeunesse communiste, pour cet objectif stratégique, qui se prolongeait dans le temps. Des secteurs déjà formés – à un niveau plus élevé que toutes les expériences précédentes, y compris le MIR – se sont radicalisés de plus en plus jusqu’à ce que la scission, avec le Parti communiste, se soit officiellement produite en 1987. Nombre d’entre eux avaient déjà combattu, comme on le sait, dans divers pays, notamment au sein du front sud de la révolution sandiniste pour renverser la dynastie Somoza, assise au pouvoir depuis 1933 jusqu’au 19 juillet 1979, jour de l’entrée triomphale des sandinistes à Managua.

Le Front patriotique Manuel Rodríguez, qui s’est formé au sein du PC le 14 décembre 1983, a ensuite fait une déclaration par l’intermédiaire de son porte-parole, le commandant José Miguel : « Le FPMR est né d’un processus politique complexe qui se développait au sein de la société chilienne et qui posait la nécessité de passer à des formes supérieures de combat –spécifiquement politico-militaires et militaires – contre la tyrannie, une question qui s’est manifestée initialement par l’incorporation de nouvelles formes de mobilisation, telles que les journées de protestation ».

« L’émergence du FPMR, poursuit José Miguel, n’a pas été automatique. C’était le produit d’un long processus de réflexion, d’une convergence d’opinions d’un grand nombre de camarades qui commençaient à comprendre que les organisations qui existaient à l’époque ne mettaient pas en œuvre pleinement les façons concrètes de faire de la politique. (…) La première étape du FPMR est allée de sa fondation à septembre 1986, avec l’embuscade pour éliminer le tyran. [Opération baptisée Siglo XX : attaque le 7 septembre du convoi de 5 véhicules dans un desquels se trouvait Pinochet qui en réchappa] (…) Parmi d’autres opérations, nous pouvons souligner les prises de contrôle de radios, l’opération de libération de Fernando Larenas [membre du FPMR, emprisonné, blessé il sera sauvé, transféré en Argentine puis à Cuba], les enlèvements du journaliste Bartolomé, du caporal Obando et du colonel Heaberle, les black-out nationaux [explosion de pylones électriques], les actions de sabotage de ponts et de voies ferrées, les attaques d’installations telles que le vélodrome de Tobalaba et, bien sûr, les actions de nos unités dans le cadre de la lutte contre la répression dans les poblaciones » [31].

Dans le même numéro 4, p. 2, l’éditorial note que l’attaque contre Pinochet « va au-delà du courage, de la bravoure et de l’héroïsme. Son importance réside dans le fait qu’elle a sérieusement ébranlé la stabilité politique déjà fragile du régime, à un moment où celui-ci proclamait à tous les vents qu’il avait – après les événements de Carrizal Bajo [débarquement de plusieurs tonnes d’armes] – la situation totalement sous contrôle. Elle a également porté un coup dur aux prétentions défaitistes et claudicantes des dirigeants politiques de l’opposition, qui ont tenté de négocier la souffrance du peuple avec la dictature en échange de quotas insignifiants de partage du pouvoir ».

La nouvelle phase du FPMR a commencé en juillet 1987, date de la rupture officielle avec le Parti communiste. Deux mois plus tard, la direction approuve le document ODEPLAN/87, qui proclamait : « La droite et le centre-droit se sont soumis au calendrier de la dictature, puisque nous entendons non seulement parler de reconnaître la Constitution de 1980, mais aussi de ne pas aspirer à la réformer. (…) Dans la gauche traditionnelle, il y a eu un processus clair de perte de capacité à diriger le peuple, et même de ‘droitisation’. (…) L’unité d’une partie importante de la gauche chilienne a été réalisée, mais sur la base de concessions et de bases réformistes. (…) Dans ce contexte, la situation du PC n’est pas moins complexe. Ce dernier traverse de profonds problèmes internes qui rendent plus difficile toute prise de position de sa part, une crise qui a explosé avec la scission du FPMR » [32].

Dans un autre document interne du FPMR, fin 1987, il a été proposé « une révision nécessaire de notre conception militaire, le soulèvement populaire. Jusqu’à présent, pour l’essentiel, notre conception de la défaite du régime était basée sur la variante la plus “facile” : l’effondrement politico-moral des Forces armées. Il se produirait par des mobilisations de la population, une longue paralysie du pays, des coups portés à certaines de ses forces, sous-estimant ainsi la résistance qu’opposeraient les Forces armées, l’impérialisme et le capital national. Cette sous-estimation de l’ennemi nous a enfermés dans un schéma essentiellement “insurrectionnel” et nous a fait adopter des attitudes volontaristes, par exemple, l’“année décisive”. (…) Cela implique pour nous de concevoir une stratégie politico-militaire avec plus de perspectives, plus d’objectivité, sans fixer de délais. (…) Le plus essentiel demeure le renforcement de nos forces miliciennes, en accordant un plus grand effort au travail avec les masses et leurs organisations, en élevant le fonctionnement des noyaux rodriguistes avec les Milices rodriguistes en termes d’insertion dans les luttes, les conflits et les mobilisations de masse, d’insertion dans les organisations territoriales, étudiantes, féminines et syndicales » [33].

Dans le document Acerca del Rediseño Politico, rédigé au début de l’année 1988, on trouve une nouvelle mise au point de la tactique. En outre, des autocritiques ont été notées : « faiblesse idéologique », « centralisme excessif », « habitude de ne pas contribuer, seulement d’exécuter », « abus de la compartimentation ». (…) « Certaines de ces déficiences proviennent du PC, en termes d’ambiguïté ou de ramollissement politico-idéologique (…) mais cela ne nous exonère pas de la responsabilité de ne pas avoir été suffisamment vigilants pour éradiquer cet héritage. (…) Pour surmonter cette situation, il est nécessaire de renforcer la direction collective et la démocratie en vue d’une élaboration plus riche et plus profonde. (…) Il est essentiel de stimuler une transparence absolue à la critique et une autocritique saine et permanente, de créer un autre climat, sain, ouvert, de lutter contre le personnalisme, l’adulation et contre le “oui à tout”. (…) A l’aide de procédures démocratiques, d’un meilleur travail idéologique, d’un climat moral sain, l’être humain est revigoré » [34].

Le document qui exprimait le mieux les bases programmatiques du FPMR était Elementos del Pensamiento Rodriguista, publié en 1987 : « Le rodriguisme n’est pas une idéologie ; il applique de manière créative les principes marxistes-léninistes à notre réalité nationale et reprend les plus pures traditions de lutte de notre peuple, depuis l’époque de l’héroïque Arauco et du légendaire Manuel Rodríguez [1785-1818, héro de l’indépendance, de la fondation du Chili moderne]. (…) Nous sommes internationalistes, comme l’était Recabarren, et nous comprenons que notre lutte est une seule, avec celle de tous les autres peuples. (…) Nous nous nourrissons de tous les grands précurseurs de la libération latino-américaine, comme Martí [Cuba], Sandino [Nicaragua], Farabundo Martí [El Salvador] et de l’exemple du Vietnam héroïque. (…) Le rodriguisme prend l’exemple de Salvador Allende, le plus grand représentant d’un peuple qui a choisi de se gouverner lui-même en 1970 et qui est tombé en luttant pour défendre le gouvernement constitutionnel » [35].

Le programme contenu dans la déclaration du FPMR du 7 septembre 1987 proposait : « Une Assemblée constituante, représentative de tous les secteurs de la société, le droit au pain, à la justice et à la liberté, à l’éducation, au logement, au travail décent et à la terre pour les Mapuches et les paysans, et le non-paiement de la dette extérieure ». Ce programme a été enrichi dans le document approuvé lors du 4e anniversaire du FPMR : « Nous aspirons à un gouvernement d’un nouveau type qui devra accorder une grande importance aux organisations sociales des travailleurs, des pobladores et des intellectuels ». Et il ajoutait un point essentiel : « l’élaboration d’une nouvelle Constitution », la redéfinition du traitement des capitaux étrangers, l’abrogation du statut des investisseurs étrangers, la réforme agraire, la reconnaissance du peuple Mapuche, la reconnaissance effective de sa culture et de ses traditions et la restitution de ses terres, la restructuration profonde du système éducatif, la garantie de la gratuité de l’enseignement, la participation démocratique de tous les étudiants et le rétablissement de l’autonomie des universités, la réforme urbaine pour apporter une solution aux « sans-abri » et aux familles, la reconstruction du Service national de santé, « l’élimination des diverses formes de discrimination et d’exploitation des femmes » [36].

Et d’ajouter : « L’opposition bourgeoise, abandonnant sans vergogne ses approches précédentes, a maintenant adopté une stratégie d’insertion dans le système (“changements depuis l’intérieur”) et de démobilisation. La coïncidence avec le régime au sujet de la prolongation du régime actuel du capitalisme dépendant a fait que, ayant plus peur du peuple que du régime lui-même, elle a adopté une stratégie de négociation avec les Forces armées, un changement de façade vers un régime démocratique bourgeois, acceptant en échange le rôle de tuteur des militaires dans la société ».

Comme on peut le constater, le FPMR avait une conception politique pertinente : il reconnaissait ses racines marxistes, internationalistes et latino-américaines, adaptées aux spécificités de la situation chilienne. Il avait un programme anticapitaliste et national anti-impérialiste, incarné dans son projet stratégique de libération nationale et sociale, bien qu’il n’ait jamais précisé la relation inséparable entre ces deux catégories politiques. Ses dirigeants ont créé une pensée politique et une structure politico-militaire plus importante que toutes les organisations similaires précédentes au Chili.

Son influence politique – acquise dans la lutte contre la dictature – auprès des travailleurs et des pobladores s’est diluée après la mort au combat de son dirigeant expérimenté Raúl Pellegrin (« Rodrigo » ou « José Miguel ») en octobre 1988, à Los Queñes, ainsi que de sa compagne Cecilia Magni, « Tamara ».

Le MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria)

Un autre protagoniste de la résistance armée, le MIR, perdait de sa force en raison de la répression sélective, notamment l’assassinat de ses principaux dirigeants, en particulier Miguel Enríquez et Bautista van Schouwen en 1974, l’emprisonnement de nombreux militants et le départ forcé à l’étranger d’autres membres du Comité central après l’affrontement de Malloco [dans la région métropolitaine de Santiago], au cours duquel Dagoberto Pérez a été tué. [Le 16 octobre 1975, la DINA ayant repéré le lieu où résidait la direction clandestine du MIR lança une opération dont le déroulement exact est controversé.]

Malgré la perte de dirigeants de valeur, le MIR a pu atteindre un certain degré de restructuration interne et externe sous la direction d’Andrés Pascal Allende et de Nelson Gutiérrez. En 1979 a lieu l’« Opération Retour », et deux ans plus tard, l’ouverture d’un front de guérilla à Neltume, dans la chaîne de montagnes de Nahuelbuta, une des zones importantes de la résistance séculaire des Mapuches. Sans bases sociales dans la région et sans préparation adéquate, après quelques affrontements, les guérilleros ont été tués et les rares qui ont survécu ont tenté de traverser les Andes pour rejoindre l’Argentine. En 1983, un commando de l’armée et du CNI [qui a remplacé la DINA : Central Nacional de Informaciones] a démantelé la principale structure militaire et son principal dirigeant, Arturo Vilabella, a été assassiné.

La lutte interne entre fractions, qui couvait de façon larvée depuis le milieu des années 1970, s’est rapidement intensifiée, culminant en 1988 avec la division en trois groupes, dirigés respectivement par Pascal, Gutiérrez et Aguiló. (Traduction Ruben Navarro et Hans-Peter Renk) (A suivre le 21 juin)

Notes

[29] El Mercurio, 11-7-1977.

[30] Ibid.

[31] Interview à José Miguel, de la revue El Rodriguista, N° 27, septiembre 1987, pp. 19-21.

[32] ODEPLAN/87, Document interne du FPMR, septembre 1987, pages 1 à 5. J’ai eu accès à ce document, ainsi qu’à d’autres parce qu’après l’attentat contre Pinochet, j’ai demandé à intégrer le FPMR. Son principal dirigeant, Raúl Pellegrin, m’a répondu immédiatement en me disant que j’étais le deuxième travailleur de la culture qui demandais à faire partie de cette organisation et que je n’avais pas besoin d’une période d’essai pour devenir militant de plein droit.

[33] Hacia el enfrentamiento ascendente, patriótico y popular de todo el pueblo y en todo el territorio nacional, document interne du FPMR, fin 1987, pages 3 et 6.

[34] FPMR, Acerca del re-diseño político, document des premiers mois de 1988, pages 1, 2, 3 et 4.

[35] FPMR, Elementos del Pensamiento Rodriguista, document publié en 1987, pages 13 et 14.

[36] Programme publié par la revue El Rodriguista, N° 33, juin 1988.

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