Face à la lutte au réchauffement planétaire, l’héritage du gouvernement Harper constitue une hypothèque extrêmement lourde. Les dix ans perdus, les ressources humaines éliminées et les verrous sur le développement énergétique propre nous confrontent à un défi extraordinaire. Comment passer immédiatement d’une économie esclave de l’exploitation des combustibles fossiles à une économie libérée et circulaire ?
« Voilà le défi qu’il nous faut relever pour le climat et aussi pour une économie soutenable et prospère. Il faut donc laisser les combustibles fossiles dans les sols e développer les énergies vertes et renouvelables » selon André Bélisle, président de l’AQLPA.
Le potentiel de développement de l’économie engendré par une rapide transition énergétique au Canada, et plus particulièrement au Québec et en Alberta, représente la voie de création d’emplois la plus utile et durable. De nombreuses études démontrent que le potentiel de création d’emplois et de prospérité passe par cette incontournable transition. Par exemple, les solutions proposées par le Consortium d’universitaires canadiens et canadiennes tracent dans « Agir sur les changements climatiques » la voie à emprunter pour toutes les provinces canadiennes[1].
Il en ressort que plus d’emplois pourraient être créé dans le domaine de l’énergie solaire en Alberta qu’avec les combustibles fossiles et que le Québec pourrait fournir de l’énergie propre et renouvelable pour tout l’est du pays et en tiré remarquablement profit.
« Voilà qui devrait nous encourager à relever le défi important du réchauffement planétaire, car devant l’avenir nous n’avons pas le choix et nous avons tout à gagner à tourner le dos aux énergies fossiles » conclu Alain Brunel, conseiller climat énergie AQLPA.