« La FTQ a déjà invité les chefs de parti à rencontrer les membres du Bureau de direction. Il est important que les hommes et les femmes qui souhaitent se faire élire soient bien au fait des enjeux incontournables pour les travailleurs et travailleuses. Parmi ces enjeux il y a tout ce qui touche l’environnement. il est devenu incontournable qu’un plan crédible et urgent de lutte contre les changements climatiques soit mis en place avec des mesures efficaces et concrètes », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
« La FTQ est à préparer une plateforme électorale avec ses principales revendications, accompagnée d’une analyse des différents engagements des partis politiques. Cette plateforme sera rendue publique afin que l’ensemble des travailleurs et travailleuses puissent faire un choix éclairé au moment du vote », ajoute le secrétaire général Denis Bolduc.
Une invitation a déjà été lancée aux chefs de partis afin de rencontrer le bureau de direction.
Pour la FTQ, les formations politiques doivent s’engager à :
– Bonifier le régime d’assurance-emploi
– Instaurer un régime d’assurance médicaments public et universel au plus vite afin que les plus démunis n’aient pas à se priver de médicaments faute d’argent
– Mettre en place un plan de relance économique sur les bases d’une transition juste et en respect de l’environnement à l’image du 21e siècle
– S’engager sans délai à lutter contre les changements climatiques
– Moderniser les lois fédérales afin de mieux protéger les travailleurs et travailleuses : adopter des dispositions anti-briseurs de grève ; instaurer un retrait préventif pour les travailleuses enceintes ; protéger les régimes de retraite en cas de faillite des entreprises
– Lutter plus efficacement contre les paradis fiscaux qui minent l’équité fiscale
« La pandémie nous a fait comprendre l’importance d’avoir un filet social fiable et solide. Nous avons le devoir de le protéger et même de le bonifier afin de faire de notre société une société encore plus juste, plus démocratique et plus verte. C’est pourquoi ceux et celles qui aspirent à nous diriger doivent être à l’écoute de la population », concluent les dirigeants syndicaux.
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