« Avec le vieillissement de la population, il est plus que temps que les aînés soient priorisés. La pandémie a permis de faire prendre conscience à la population que les aînés ont été les laissés pour compte des gouvernements au cours des dernières décennies. » affirme Andrée Lamontagne, présidente du RIIRS.
Soins de santé
La qualité des soins de santé est un incontournable. Le prochain gouvernement se doit de prioriser la prévention afin d’agir en amont. Des services et soins qui permettront le maintien à domicile pour assurer la dignité et la sécurité des personnes aînées tout en respectant le droit de chacun de vivre et de vieillir là où il le souhaite, le plus longtemps possible. Des CHSLD autonomes qui disposeront de toutes les ressources nécessaires aux soins et au maintien des conditions de vie de leurs usagers. Enfin, des ratios sécuritaires en soins de santé pour assurer la sécurité et la qualité des soins des patients.
Sécurité financière
L’accroissement de l’inflation au cours des derniers mois n’a fait qu’exacerber le sentiment d’insécurité des aînés. Il est primordial que les personnes aînées aient accès à une sécurité financière et à des revenus viables. L’aide financière de 500 $ offerte par le gouvernement du Québec est nettement insuffisante pour contrer les effets de l’inflation, il faut faire plus.
Bientraitance
Dans une société inclusive où les aînées auront une place plus importante, la lutte à la maltraitance et à l’âgisme passera par la formation, l’éducation et le dialogue social. Ces changements de valeurs sociales demandent temps et argent et c’est ce que nous demandons aujourd’hui aux différents partis politiques.
« Et pourquoi pas rêver de plus, d’une société amie des aînés, inclusive, où le dialogue social a toute sa place. Une société où l’environnement est sécuritaire, la santé une priorité pour tous les citoyens sans égards à leur âge, leur origine, leur couleur de peau puisque les enjeux des aînés d’aujourd’hui seront les enjeux des aînés de demain. Les différents partis politiques doivent prendre des engagements fermes et mettre en place des actions concrètes pour redonner aux aînés la place qui leur revient. Le RIIRS sera présent dans cet idéal et espère être toujours un collaborateur actif des porteurs de changements. » déclare la présidente du RIIRS, Andrée Lamontagne
À propos du Regroupement interprofessionnel des intervenantes retraitées des services de santé
Le Regroupement interprofessionnel des intervenantes retraitées des services de santé représente près de 11 000 membres à travers le Québec, soit des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques retraitées. Leur mission est de donner une voix collective à ses membres pour défendre les droits et intérêts des retraitées.
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