Durant quatre ans, Mme Lessard Therrien a multiplié les interventions afin de réclamer et proposer des actions concrètes devant l’étiolement des services en région. Malheureusement, devant un manque à gagner de 360 professionnelles en soins à l’heure actuelle et plus de 800 d’ici 5 ans, la CAQ a fait la sourde oreille.
Prendre soin de la santé de la population et de celles et ceux qui offrent les services
« Depuis 15 ans, les gens d’ici demandent une solution sur mesure. À Québec solidaire, nous voulons mettre fin à l’inaction des gouvernements successifs en proposant une solution régionalisée pour faire face à la crise spécifique que nous traversons. Cette solution, c’est d’abord un plan d’urgence de 30M$ destiné à appuyer des mesures concrètes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre. Ensuite, pour faire face aux défis à long terme, Québec solidaire reconnaîtra un statut particulier à la région lors du renouvellement de la prochaine convention collective afin de pérenniser les efforts de recrutement et de rétention en bonifiant les conditions de travail pour l’ensemble des salariées », affirme Mme Lessard-Therrien. Cette proposition de Québec solidaire fait écho aux consensus régionaux entre les représentant.es des travailleuses et travailleurs et le CISSS-AT.
« Aujourd’hui, je suis fière d’être aux côtés d’Émilise pour présenter cette solution adaptée qui vise à prendre soin du monde tout en prenant soin des travailleuses et travailleurs de la santé. Durant les quatre dernières années, Émilise a défendu le droit des citoyens et citoyennes d’ici d’avoir accès à des soins près de chez eux. À Québec solidaire ont a compris que les Québécoises et Québécois veulent qu’on améliore l’accès aux soins de santé. On a compris aussi que pour offrir des bons soins, il faut améliorer les conditions de travail dans le réseau public. C’est ça la vision solidaire en santé », ajoute Manon Massé.
Vitalité et équité territoriale
L’inaction de la CAQ durant le dernier mandat a nui à la vitalité de la région et a perpétué une inégalité territoriale en matière d’accès aux services de santé. « Que des urgences ferment, que la vaccination et les soins de plaies se fassent à plus de 75 km, que des unités de pédiatrie et la moitié des lits ferment dans un hôpital, que des femmes accouchent à 150 km, que des aînés soient séparés par la fermeture d’un CHSLD et une relocalisation, ce n’est pas le Québec que nous voulons » ajoute Benjamin Gingras.
« Il s’agit de sauver l’accès aux soins de santé et de services sociaux en région et ultimement, la vitalité de notre territoire », mentionne Alexis Lapierre, qui est également membre du comité La Grande Séduction, un groupe citoyen qui travaille à l’attraction et la rétention de main-d’œuvre en Abitibi-Ouest.
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