Le syndicat FSSS-CSN représente les professionnel-les en soins de l’établissement. Celles-ci ont voté en faveur de la recommandation du Front commun dans une proportion de 92%.
Selon la présidente du syndicat, Louise Laplante, les professionnel-les en soins sont exaspérés par les façons de faire du gouvernement, qui allie mépris, unilatéralisme et dogmatisme. En dotant leur syndicat de ce mandat de grève, elles souhaitent envoyer un message fort indiquant que les présentes négociations doivent permettre d’améliorer la qualité de vie au travail, de contrer la privatisation et de mettre fin à l’appauvrissement des salarié-es du secteur public.
« Les infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes jouent un rôle central dans le réseau de santé et de services sociaux. Nous voulons être respectés. C’est le message contraire que nous envoie ce gouvernement quand il refuse même de considérer nos propositions syndicales qui permettraient pourtant de réaliser des économies par une meilleure gestion des ressources et des effectifs », explique Louise Laplante.
Pour l’heure, les négociations se poursuivent et différents moyens de pression seront mis en œuvre avant de recourir à la grève, qui demeure le moyen ultime dont disposent les travailleuses et les travailleurs. S’ils doivent faire la grève, les professionnel-les en soins du CHU Sainte-Justine le feront en coordination avec l’ensemble des forces syndicales réunies en Front commun.
« Les professionnel-les en soins du CHU Sainte-Justine viennent d’envoyer un message fort au gouvernement. Elles sont prêtes à prendre les moyens d’action nécessaires pour mettre un terme au saccage de notre réseau de santé. L’austérité a un impact direct sur les enfants qui reçoivent les soins à Sainte-Justine et nous mettons de l’avant des solutions pour améliorer les services à la population. Si le gouvernement a à cœur de défendre notre réseau de santé, qu’il se mette en mode écoute », lance Nadine Lambert, infirmière et vice-présidente de la FSSS-CSN.