" Depuis le début, c’est évident que ce projet-là n’est financièrement pas solide et qu’il dépend de la générosité de gouvernements naïfs comme celui de M. Legault. La demande pour les hydrocarbures va nécessairement décliner et le Québec va perdre beaucoup s’il investit dans le gaz naturel alors que les grands investisseurs prennent leurs jambes à leur cou. Le budget qui sera déposé mardi prochain doit être celui de la transition et des investissements verts, pas celui d’une économie passée date", estime Mme Massé.
Maintenant que le gazoduc et le port méthanier sont en péril, les promoteurs de GNL vont tout faire pour convaincre le gouvernement de mettre notre argent public dans leur projet. Or, Manon Massé espère que le prochain budget contiendra plutôt des investissements importants pour le développement régional qui respectent l’environnement partout au Québec, et particulièrement au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
" GNL Québec après la construction, c’est seulement 300 emplois et des risques immenses pour l’environnement. Québec solidaire propose de tourner le dos au projet de GNL Québec et de plutôt financer des activités de développement économique vertes. Il faut donner les moyens aux travailleurs et aux travailleuses, ainsi qu’aux entrepreneurs, de gérer leurs ressources et leur propre développement sans dépendre des multinationales. Misons sur ce qui fait déjà la fierté de la région : l’énergie propre, l’économie circulaire, la 2e et 3e transformation, l’économie du savoir", a-t-elle ajouté.
Québec solidaire propose notamment d’investir au Saguenay-Lac-Saint-Jean pour :
– moderniser le secteur de l’aluminium et faire de la région le leader mondial de l’aluminium écoénergétique ;
– améliorer et diversifier l’industrie forestière déjà établie ;
– développer le secteur agroalimentaire qui emploie déjà une personne sur huit ;
– faire progresser l’économie numérique qui est en plein essor.
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