1. Aucune nouvelle redevance minière sur la valeur brute produite (plutôt que seulement sur les profits), alors qu’il en avait l’un de ses principaux engagements électoraux et que la population l’appuyait largement sur ce point. Le gouvernement Marois se prive ainsi de 2 milliards (400 M$/an) de revenus garantis au cours des 5 prochaines années (à raison d’une redevance promise de 5% sur la valeur brute produite, comme il en existe ailleurs au Canada et dans le monde).
2. Aucune nouvelle mesure pour stopper le gonflement de la dette publique liée à la restauration des sites miniers abandonnés, dette qui atteint actuellement près de 1.2 milliards $, en augmentation de 300%+ depuis les évaluations du Vérificateur général en 2009. Le gouvernement Marois s’est pourtant engagé à exiger, dans les 100 premiers jours de son mandat, 100% de garanties financières pour assurer la restauration des sites miniers aux frais des minières et non au frais des Québécois (une mesure que les Libéraux appuyaient également).
3. Aucune nouvelle mesure afin d’augmenter les effectifs de contrôle du ministère de l’Environnement qui permettrait notamment d’appliquer de réelles mesures coercitives envers les pollueurs et aussi de réduire le fardeau fiscal lié aux accidents miniers/environnementaux, aux sites miniers abandonnés et aux impacts sur la santé publique des populations affectées par les projets miniers. On craint des coupures dans le MDDEFP alors que son budget global est déjà de moins de 0,5% du budget total du Québec.