« Plus de 100 organisations et intervenants entendus devant le BAPE, plus de 300 résolutions municipales s’opposant à cette industrie radioactive, une opposition unanime de l’ensemble des Premières nations au Québec, et plus de 1000 mémoires déposés au BAPE, c’est impressionnant ! On sent un fort vent défavorable à l’exploitation de ce minerai radioactif au Québec », affirme Ugo Lapointe, cofondateur et porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine.
« Nous invitons le Québec à suivre l’exemple d’autres juridictions dans le monde qui ont tourné le dos à ce minerai radioactif à cause des risques et des impacts à long terme pour la santé, la sécurité et l’environnement. C’est notamment le cas de la Colombie-Britannique, de la Nouvelle-Écosse et de l’État de Virginie », explique Dr. Éric Notebaert de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME).
« Les profits découlant de l’exploitation minière de l’uranium sont de courte durée, mais les tonnes de déchets miniers laissés derrière demeurent toxiques et radioactifs pendant des milliers d’années. Cela n’est pas du développement durable et représente un fardeau inacceptable pour le Québec, les communautés affectées et les générations futures », affirme Christian Simard de Nature Québec.
Joindre la campagne Pour un Québec sans uranium
La Coalition Québec meilleure mine invite les Québécois à continuer de se faire entendre en 2015 en appuyant et joignant la campagne Pour un Québec sans uranium : www.quebecsansuranium.org. « Il y a actuellement un moratoire administratif et temporaire sur les mines d’uranium au Québec. Nous demandons que ce moratoire soit légiféré en 2015 », de conclure M. Lapointe.