« Malheureusement, le scénario de 2013 s’est répété et encore une fois, les député-es caquistes, libéraux et péquistes se sont votés un ajustement de salaire à la pièce. Le projet de loi 19 a été adopté sans qu’il n’y ait eu aucune audition particulière, et l’étude détaillée en commission a été stérile, puisqu’aucun de nos amendements n’a été adopté. Il y a un ménage à faire dans nos conditions salariales et ce ménage devrait faire l’objet d’une analyse indépendante, transparente et plus étoffée », a martelé le leader parlementaire du deuxième groupe d’opposition à sa sortie du Salon bleu.
M. Nadeau-Dubois rappelle que Québec solidaire revendique la création d’un comité de rémunération indépendant doté de pouvoirs exécutoires, comme le recommandait Claire L’Heureux-Dubé en 2013. Or, cinq amendements solidaires allant en ce sens ont été rejetés par la CAQ, le PLQ et le PQ, déplore le député de Gouin, qui s’explique mal un tel refus.
« C’est tout simplement injustifiable que les député-es de l’Assemblée nationale votent eux-mêmes leurs conditions salariales. Ce genre d’attitude contribue à nourrir le cynisme des citoyens et des citoyennes envers leurs représentants. Les parlementaires ont raté une belle occasion de montrer à la population qu’ils essaient réellement de changer la culture politique dans nos institutions », a conclu M. Nadeau-Dubois.
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