« Mépris envers le titre aborigène et les droits ancestraux et issus de traités qu’il a pourtant l’obligation de prendre en compte pour toute question liée au territoire et aux ressources, refus de mettre sur pied l’enquête publique que nous réclamons sur les relations entre les services policiers et nos populations, rupture du dialogue amorcé en début de mandat, le gouvernement de Philippe Couillard continue de manifester une arrogance envers les Premières Nations, dont il devra rendre compte », constate Ghislain Picard, chef de l’APNQL.
« Combien de projets de loi marqués par ce mépris envers nous seront introduits devant le parlement provincial dans les semaines qui viennent, tel celui portant sur la nouvelle politique énergétique ? C’est toute la population du Québec qui doit s’interroger sur la négligence du gouvernement Couillard envers ses responsabilités et sur son attitude souvent proche de la confrontation », ajoute Ghislain Picard.
Au moment où le gouvernement fédéral se place sous le signe de l’essentielle réconciliation avec les Premières Nations, l’APNQL déplore que le gouvernement provincial dirigé par Philippe Couillard refuse de s’engager dans cette voie positive, allant même jusqu’à se servir d’initiatives fédérales, telle l’enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées, pour justifier sa propre inaction et son refus de prendre ses responsabilités. L’APNQL incite le gouvernement Couillard à revoir ses positions rétrogrades et à enfin s’engager aussi dans la voie de la réconciliation.