Pour référence, un rapport de dépistage de 2018, commandée par la santé publique régionale, a identifié une exposition 3,7 fois plus élevée à l’arsenic chez les jeunes enfants qu’à un groupe témoin, non exposé à une pollution de source industrielle semblable. L’arsenic est un cancérigène connu, pouvant également nuire au développement des jeunes enfants.
« L’Ordre des chimistes se questionne par rapport à la gestion du gouvernement et de Glencore des suites de ce rapport accablant. Le public a le droit de savoir ce qui a été entrepris pour le protéger dans la situation de l’arsenic dans l’air de Rouyn-Noranda. Est-ce que des chimistes ont été impliqués ? Les analyses et méthodes adéquates d’échantillonnage ont-elles été effectuées ? Et si oui, qui a réalisé les tests ? Le gouvernement et Glencore ont des comptes à rendre aux résidents de Rouyn-Noranda qui s’inquiètent avec raison pour leur santé. L’arsenic dans l’air peut être efficacement détecté, et seuls les chimistes peuvent intervenir en tant que rempart », affirme le président de l’OCQ, M. Michel Alsayegh.
« Dans un cas où on observait déjà il y a plus de quatre ans des taux préoccupants de concentration d’arsenic chez les enfants, il nous semble improbable que les personnes responsables de part et d’autre n’aient toujours rien entrepris. Nous avons besoin d’une assurance que les actions diligentes et nécessaires ont été entreprises pour la protection du public », ajoute le président de l’OCQ, M. Michel Alsayegh.
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