Édition du 19 novembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Éducation

Des carrés rouges partout.

Appuyons la grève étudiante au Québec. Non à la répression !

Le gouvernement Charest a opté pour la répression pour tenter de briser la grève étudiante la plus longue et la plus importante dans l’histoire du Québec. Les étudiantEs avaient déjà enduré la répression policière, y compris des centaines d’arrestations et des attaques brutales par l’anti-émeute sur les campus et dans les rues.

La nouvelle législation pour briser la grève, la loi 78, est une loi répressive brutale contre le droit de s’organiser collectivement et contre la liberté d’expression. Les trajets des manifestations de plus de 50 personnes doivent être approuvés par la police avant tout rassemblement ou l’action sera considérée comme illégale. Chaque élève, chaque employé-e-e ou membres du corps enseignant qui prônent la continuation de la grève encourent des sanctions très lourdes, et les syndicats d’étudiantEs ou employéEs de l’université qui organisent ou soutiennent la grève en cours devront faire face à de lourdes amendes.

Après plus de trois mois, plus de 170 000 étudiantEs des cégeps (collège d’enseignement général et professionnel) et des universités sont toujours en grève contre la hausse des frais de scolarité et pour une éducation gratuite. À son apogée, le mouvement a mobilisé plus de 300 000 personnes en grève, certains pour quelques jours et d’autres avec un mandat illimité. Plus de 200 000 ont participé à la manifestation massive du 22 Mars. La grève a été déclenchée en réponse au plan du gouvernement Charest visant à augmenter les frais de scolarité de 75 pour cent au cours des cinq prochaines années, que le gouvernement a, plus tard, transformé en 80 pour cent d’augmentation pour les 7 prochaines années, présentant ce changement comme une « offre » faite aux étudiantEs. L’augmentation des frais de scolarité est importante car elle normalise le principe de l’utilisateur-payeur au niveau de l’éducation postsecondaire, et fait donc partie de la « révolution culturelle » promise par le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, qui vise à détruire l’idée de services publics comme droit social. L’introduction d’un impôt forfaitaire de 200 $ pour les services de santé fait partie de la même politique.

Le mouvement de grève a démontré une ténacité remarquable, malgré les tentatives du gouvernement de faire retourner les élèves en classe par la répression, y compris des interventions policières brutales, les menaces de perdre l’année scolaire et l’usage intensif d’injonctions pour limiter le droit de manifester sur les campus. Le gouvernement Charest a tenté de briser le front commun des organisations étudiantes, en offrant à certains groupes de négocier, tout en excluant d’autres. Mais cela n’a pas fonctionné.

La volonté d’écraser ou le projet de loi 78

Face à une grève, qu’il ne parvenait pas à briser, le gouvernement a offert d’étendre l’augmentation des frais de scolarité sur une période de sept ans, tout en augmentant la hausse globale. Le gouvernement s’est finalement assis à une table de négociation avec les représentantEs des syndicats d’étudiantEs, ainsi qu’avec les dirigeants syndicaux et les administrations des campus. « L’offre » gouvernementale visait essentiellement à présenter comme des réductions de frais de scolarité certaines économies qui seraient possiblement identifiées par un comité conjoint étudiant-administration-gouvernement. Les syndicats étudiants ont demandé à leurs membres de voter sur cette proposition, et elle a été massivement rejetée. La Ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, a alors démissionné, et le gouvernement a réorienté ses efforts vers une stratégie brutale visant à briser la grève en adoptant le projet de loi 78.

La grève au Québec s’inscrit dans le cadre d’un modèle de militantisme anti-austérité qui s’inscrit dans le même cadre que la mobilisation étudiante massive au Chili et dans celui de la mobilisation des mouvements d’étudiants militants de Grande-Bretagne et de Californie, ainsi que des soulèvements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, le mouvement Occupy, et les grèves contre l’austérité au Wisconsin et en Europe méridionale. Il y aura probablement plus de manifestations, car les étudiantEs ont toutes les raisons d’être en colère contre les augmentations des frais de scolarité, contre la détérioration de la qualité de l’éducation et la baisse des perspectives d’obtenir des emplois diplômés. Les gouvernements et les employeurs font des coupes à blanc dans les bons emplois, réduisent les programmes sociaux et attaquent les droits des personnes issues de l’immigration au nom de l’austérité, laissant diplômés de niveau postsecondaire face à leurs dettes et à la précarité, après une éducation impersonnelle et souvent insastisfaisante.

Un sondage publié par le Globe and Mail le 7 mai a montré que 62 pour cent des élèves au Canada ont dit s’opposer aux hausses de frais de scolarité, y cela à plus de 69 pour cent en ce qui concerne l’Ontario. Le principal obstacle à une recrudescence du militantisme étudiant n’est d’ailleurs pas un manque de colère, mais plutôt un manque de confiance dans la perspective qu’il est possible de lutter contre les politiques d’austérité et contre les augmentations de frais de scolarité et contre les autres changements majeurs faits dans le secteur de l’éducation. Le mouvement étudiant québécois a mis au point des perspectives politiques sophistiquées à travers une longue histoire de mobilisations qui peuvent contribuer à rétablir la confiance et la capacité de se battre ailleurs au Canada. Il y a beaucoup à apprendre du modèle de démocratie, du syndicalisme militant qui a joué un rôle important dans la mobilisation militante soutenue au Québec.

Carré Rouge

Une solidarité active avec le mouvement de grève au Québec face à la répression de Charest est cruciale pour les étudiantEs et pour les luttes ouvrières contre l’austérité, car le gouvernement du Québec vise le droit de s’organiser collectivement. Cela signifie répandre le carré rouge partout. Le carré rouge est le symbole omniprésent du mouvement étudiant au Québec, qu’il soit épinglée aux vêtements ou utilisé comme un graphique sur les enseignes, dépliants, durant les rencontres culturelles ou sur les sites Web. Il a d’abord été utilisé au cours de la grève des étudiantEs en 2005, et il joue habilement sur l’idée de la dette (« carrément DANS la rouge » signifie « carrément dans la dette") et le militantisme (le rouge est associé avec l’activisme radical). Ce n’est pas seulement le symbole lui-même qui a été transmis de la dernière grève, mais aussi des stratégies importantes pour la mobilisation efficace et démocratique apprises à travers l’histoire du militantisme étudiant au Québec depuis les années 1960. Au cœur de cette vision stratégique, il y a l’idée de la démocratie, de syndicalisme étudiant militant .

La grève actuelle est la neuvième grève générale dans l’histoire du mouvement étudiant québécois depuis les années 1960. Elles ont varié en termes d’effectif global et d’efficacité, et les militantEs étudiantEs ont fait des efforts conscients pour apprendre de ces expériences de succès et d’échec. La première de ces grèves générales a eu lieu en 1968, et cette mobilisation exigeait la gratuité de l’éducation, l’expansion du système universitaire francophone et de l’administration démocratique des institutions et des politiques éducatives. L’exigence de qualité et l’accessibilité démocratique à l’éducation du public étaient liées aux luttes pour l’autodétermination nationale des Québécois et pour la défense de la langue française. Le système d’éducation de langue anglaise au Québec était à l’époque beaucoup plus vaste et beaucoup mieux financé que le système de langue française. L’idée de la qualité, et de l’accessibilité à l’éducation en langue française faisait partie d’un vaste programme de libération.

La grève des étudiantEs a également tiré sa force de la montée des luttes ouvrières qui a balayé le Québec durant les années 1960 et au début des années 70. Les étudiantEs du Québec ont aussi consciemment appris du modèle du mouvement étudiant français datant de la Charte de Grenoble en 1946, qui affirme que les étudiants sont des travailleurs intellectuels ayant des intérêts matériels distincts et communs (par exemple, pour la qualité, l’éducation accessible et démocratique), qui ont le pouvoir collectif et la responsabilité de lutter pour la justice sociale. L’engagement de syndicalisme étudiant sur le modèle du syndicalisme ouvrier a représenté une orientation favorisant la force collective à travers l’organisation.

Le militantisme a ainsi joué un rôle important dans la formation du mouvement étudiant québécois, de sorte que les assemblées générales des membres et des comités de mobilisation sont inscrits dans les règlements de nombreux syndicats étudiants locaux. La demande de gratuité de l’enseignement a également une longue histoire au Québec. Les frais de scolarité ont été pratiquement gelés après la grève de 1968 jusqu’en 1990 grâce à une série de campagnes dont des grèves générales. Bien qu’il y ait eu une hausse significative des frais dans les années 1990, les étudiantEs du Québec ont continué à mobiliser efficacement, et par conséquent, ils paient des frais de scolarité beaucoup moins important que dans le reste de l’Amérique du Nord. L’histoire de ce mouvement signifie aussi que l’éducation est un service public ayant un rôle social important et non un produit en vente sur le marché. Cela est une valeur considérable dans la société québécoise.

En 2001, les militantEs étudiantEs ont lancé l’ASSÉ (l’Association Pour Une Solidarité Syndicale Étudiante) en prise avec l’histoire du mouvement étudiant au Québec pour essayer de développer une perspective stratégique pour une mobilisation effective. Certains avaient joué un rôle actif avec le MDE (Mouvement pour le Droit à l’éducation), qui s’était effondré après l’échec de la mobilisation gréviste en 1998. L’ASSÉ a développé une approche militante démocratique de syndicalisme étudiant qui fait ses preuves dans la grève des étudiantEs en 2005 et à nouveau en 2012, où l’ASSÉ a formé une coalition plus large appelée CLASSE.

En effet, le syndicalisme militant et démocratique a eu une influence importante, même sur les fédérations étudiantes plus institutionnelles et lobbyistes - Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). Alors qu’en 2005, la FEUQ et la FECQ ont finalement rompu avec l’ASSÉ pour parvenir à un accord avec le gouvernement, en 2012 les syndicats d’étudiantEs sont restés unis. La force de la solidarité entre les syndicats d’étudiantEs cette fois est en partie une réponse aux critiques de la FEUQ et de la FECQ face de leurs propres membres après avoir accepté un accord séparé durant la dernière grève.

Un syndicalisme étudiant démocratique et militant

Le noyau de la démocratie militante du syndicalisme étudiant est la reconnaissance que les étudiantEs, comme les travailleurs, ont des intérêts collectifs (par exemple la qualité d’une éducation publique et accessible) et un potentiel de puissance collective qui doit être organisée pour être efficace dans la défense de ces intérêts. Ce type de syndicalisme étudiant doit trouver des moyens de lutte collective autour des questions immédiates et locales afin de contester les politiques gouvernementales. La solidarité est au cœur de cette puissance collective, tant au sein du mouvement étudiant et qu’avec des alliés d’autres mouvements sociaux. La puissance collective potentielle des élèves ne peut devenir une véritable force que lorsque les étudiantEs ont développé des capacités à analyser leur situation, de communiquer les uns avec les autres et d’agir de concert, confiant que d’autres se joindront également à la lutte. Les gouvernements et les administrations universitaires ne prêteront vraiment attention aux syndicats d’étudiantEs que s’ils sont mobilisées et que leurs membres sont prêts à poser des gestes pour appuyer leurs revendications. L’Assemblée générale des membres (AGM) joue un rôle important dans ce processus, car elle rend transparent la prise de décision collective et démocratique et la met au cœur de l’union des étudiantEs. Ici, les étudiants se réunissent pour débattre et voter des motions et établir la direction de leur syndicat. L’AGM choisit et supervise également les déléguéEs à l’échelle du Québec dans un congrès qui coordonne des campagnes globales. L’AGM est un lieu riche et stimulant, où les militantEs doivent mobiliser leurs camarades, écouter les contre-arguments et tenter de persuader les autres que la mobilisation est nécessaire et possible.

L’ampleur de ces réunions varie sur les différents campus. Dans certains endroits, le syndicalisme étudiant est organisé autour des départements, des écoles ou des facultés, tandis que dans d’autres endroits, il s’organise à l’échelle du campus. L’ ASSÉ n’a pas inventé l’AGM, qui est inscrite dans la constitution de nombreux syndicats étudiants à la suite de la longue histoire de militantisme dans le mouvement étudiant québécois. Plutôt, l’ASSÉ a élaboré des stratégies de mobilisation démocratique et a utilisé des formes de prise de décision en AGM comme élément clé du militantisme sur un campus.

Les stratégies de mobilisation utilisent des campagnes à long terme pour construire un vote de grève générale dans l’AGM. Avant la grève de 2005, par exemple, il y a eu des pétitions, des semaines d’action locales, des occupations et des actions de manifestation à l’échelle du Québec. Ces campagnes identifient et mobilisent des militantEs, tout en fournissant également une escalade des actions de sorte que les gens peuvent véritablement essayer des approches plus modérées et faire pression sur le gouvernement et voir si elles fonctionnent. Si le gouvernement ne répond pas à des pétitions ou à des manifestations, l’étape finale consiste à travailler à la grève.

Ces campagnes s’appuient sur des comités exécutifs locaux ainsi que sur des comités de mobilisation dans chaque syndicat étudiant local. Des comités de mobilisation rassemblent les militantEs, qui apprennent ensemble pour persuader les autres étudiantEs à se joindre à diverses actions. Les comités de mobilisation orientent les étudiantEs radicaux en vue d’établir un pouvoir collectif, en travaillant pour convaincre leurs camarades que le militantisme peut faire une différence, plutôt que de simplement aller de l’avant et d’agir seul. Les mandats des comités de mobilisation sont développés dans l’AGM, de sorte que les couches militantes sont toujours reliées à la puissance collective de la population étudiante dans son ensemble.

Les habiletés de ces militantEs se révèlent au congrès, où les cadres et militants syndicaux se réunissent sur le campus avec d’autres pour discuter et débattre d’action à l’échelle du Québec. L’ ASSÉ a aussi tenu régulièrement des camps de formation où les gens peuvent apprendre l’histoire du mouvement étudiant, débattre des principales questions politiques et développer des habiletés politiques concrètes.

Ce syndicalisme étudiant démocratique et militant a fourni une base solide à la CLASSE (la plus vaste coalition lancée par l’ASSÉ pour la grève 2012) afin d’œuvrer stratégiquement avec la FECQ et la FEUQ dans la lutte actuelle.

L’orientation vers la solidarité a également conduit le mouvement étudiant québécois à établir des liens solides avec d’autres forces en lutte contre les politiques d’austérité. Le slogan « faire le mouvement étudiant un mouvement social » reconnaît que la lutte pour la qualité, l’accessibilité démocratique à une éducation publique est intégralement liée aux luttes pour les droits des travailleurs et des travailleuses, contre la pauvreté, pour le féminisme et pour des services publics de qualité. Les étudiantEs ont défilé en solidarité avec les travailleurs en lock-out de Rio Tinto et ont fait de nombreux et importants liens avec d’autres luttes contre le gouvernement Charest. Dans la période comprise entre 2005 et la grève actuelle, un certain nombre de syndicats avaient adopté des motions pour soutenir l’idée de gratuité de l’éducation.

Cette perspective de solidarité pourrait être renforcée par une analyse plus riche et plus intégrée anti-raciste et anti-colonialiste qui pourraient guider à la fois le militantisme et les exigences du mouvement pour la transformation du système éducatif. Il est un signe d’espoir en ce sens dans la déclaration que la CLASSE a récemment sorti où il y un fort accent mis sur la lutte contre le racisme et la décolonisation.

Enfin, il est important de combiner les luttes immédiates contre la hausse des frais de scolarité avec des efforts plus larges pour défendre l’éducation comme un service public, en partie par la lutte pour démocratiser et décoloniser le système d’éducation postsecondaire. Le mouvement étudiant québécois a soulevé d’importantes questions au sujet du contrôle démocratique des établissements scolaires postsecondaires et au sujet de l’ouverture du processus d’établissement de la priorisation des dépenses. Les étudiants doivent pouvoir participer à part entière aux discussions sur une éducation efficace, les priorités de recherche et la gouvernance institutionnelle, mais ils doivent être très prudents pour ne pas être pris au piège de la co-administration des compressions en cours et s’opposer aux travailleurs des campus, qu’il s’agisse du personnel ou de la faculté. La lutte contre la hausse des frais de scolarité doit être finalement une bataille pour transformer l’éducation postsecondaire, et l’aile radicale du mouvement étudiant québécois a travaillé à un programme plus large pour le changement.

Élargir le Mouvement

Il est impossible d’évoquer la longue histoire du mouvement étudiant au Québec et croire au militantisme spontané. Il est possible, toutefois, d’appliquer les stratégies de la gouvernance démocratique du syndicalisme étudiant militant de façon à s’adapter aux conditions locales et aux expériences particulières. La propagation du syndicalisme étudiant démocratique et militant peut faire une réelle différence lorsque les étudiantEs et les travailleurs de l’éducation s’organiseront pour résister à des augmentations des frais de scolarité et à une restructuration généralisée qui diminue la qualité de l’éducation. En outre, le mouvement étudiant du Québec bénéficie de la force de la solidarité, tant au Québec qu’à partir d’une mobilisation plus active des travailleurs et des militantEs des milieux communautaires, ailleurs au Canada et partout dans le monde.

En effet, la solidarité est essentielle face à la répression de Charest et de sa loi 78. Toute personne intéressée au droit de s’organiser, à la liberté d’expression politique ou à s’opposer aux politiques d’austérité , sur les campus ou en de hors des campus, doit soutenir activement les étudiantEs du Québec dans leur résistance face à la répression et dans leur lutte contre la hausse des frais de scolarité. Le gouvernement Charest et les médias arguent face au mouvement de grève que les étudiantEs du Québec paient des frais de scolarité plus bas qu’ailleurs au Canada ou en Amérique du Nord . En réalité, les étudiantEs québécois paient moins en raison de leur longue histoire de résistance aux hausses des frais de scolarité et de luttes pour une éducation démocratique, accessible et de qualité. Le gouvernement du Québec est clairement déterminé à hausser les frais de scolarité au Québec aux niveaux les plus élevés, et il essaiera de le faire tant que les mouvements d’étudiants du reste de l’Amérique du Nord ne commenceront pas à faire reculer ces augmentations scandaleuses et à lutter pour une éducation gratuite.

Comme nous mobilisons pour une solidarité effective face à la répression de Charest, nous avons besoin de porter le carré rouge partout. Cela ne signifie pas tout simplement épingler le symbole du mouvement sur nos vêtements, ce qui est bien. Il ne suffit pas de passer des résolutions condamnant la répression au Québec, bien que cela soit absolument nécessaire. Plutôt, nous devons travailler pour un syndicalisme étudiant démocratique et militant qui peut galvaniser le pouvoir collectif des étudiantEs et le lier aux luttes des travailleurs, des travailleuses contre les politique d’austérité. •


Xavier Lafrance était un porte-parole de l’ASSÉ durant la grève de 2005, et il est actuellement militant à de l’Assemblée des travailleurs du Grand Toronto et étudiant au doctorat à l’Université York. Alan Sears est militant à l’Assemblée des travailleurs du Grand Toronto et enseigne à l’Université Ryerson à Toronto. Cet article a été publié sur le site du New socialist.

Traduction, Bernard Rioux

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