Ces derniers, qui étaient également présents à Québec hier, ont reçu une ovation monstre pour souligner leur détermination à lutter contre un employeur utilisant des moyens douteux dans leurs relations travail. Ces syndiqués pourront bénéficier d’une contribution financière substantielle, gracieuseté de la solidarité des 155 sections locales participant au congrès et compter sur l’appui indéfectible du SCFP national.
« Aux grévistes de l’Université de Montréal, sachez que pour la première fois de notre histoire, notre Caisse nationale de grève atteindra le seuil de 100 millions de dollars. Les sections locales de tout le pays savent que le SCFP national sera là lorsqu’elles auront besoin d’appui », de déclarer Charles Fleury, secrétaire-trésorier national du SCFP.
Il est à noter que les 18 ouvriers spécialisés sont sans convention collective depuis avril 2015 et en grève depuis le 14 mars dernier. Le principal point de désaccord de cette série de négociations est l’acharnement des représentants de l’université à vouloir recourir à des sous-traitants du secteur privé pour assurer le bon fonctionnement de la machinerie, notamment pour le nouveau campus MIL à Outremont.
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