« En ce moment, on voit nos arbres se faire abattre, il y a des kilomètres de bois coupés dans la cour des moulins et à la quincaillerie, on paie nos 2x4 trois fois le prix. Pourquoi ? Parce que la demande explose et qu’on exporte presque la moitié de notre bois aux États-Unis avant de répondre à la demande ici. Il y a de quoi crier à l’injustice. Notre forêt, comme notre hydroélectricité, nous appartient collectivement. Avec l’électricité, on répond à nos besoins avant d’en exporter, pourquoi n’en serait-il pas de même avec notre bois ? », demande la députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue.
Pour faciliter la mise en œuvre de cette mesure, le gouvernement pourrait donner au Bureau du forestier en chef du Québec les mandats suivants :
– Prévoir les besoins en bois de la clientèle québécoise et déterminer les quotas de bois qui doivent demeurer au Québec pour nous approvisionner ;
– Déterminer si les approvisionnements actuels et prévus sont suffisants pour répondre au marché local ;
– Élaborer des stratégies afin de compléter les approvisionnements au besoin ;
– Présenter, de manière périodique, un plan d’approvisionnement pour les années à venir.
« Nous vivons une crise du logement, le bois québécois dans nos forêts de proximité a son rôle à jouer, tant qu’il reste au Québec ! Si ça continue comme ça, la hausse des coûts de construction des maisons et des logements va faire en sorte que des chantiers, notamment pour du logement social, seront carrément abandonnés. C’est insensé. Ultimement, ce sont les loyers qui vont augmenter et les locataires qui en paieront la note. », conclut la députée solidaire.
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