Sécurité compromise
Les centres de femmes sont des espaces non-mixtes dans lesquels les femmes peuvent se sentir en sécurité : les actes sexistes commis insécurisent toutes les femmes qui les fréquentent. Selon L’R, la recrudescence de la lutte féministe pour une culture du consentement ravive la hargne contre les féministes, pensons au tweet associant Marc Lépine au livre Les superbes ou encore aux attaques contre un des centres de femmes situés à Montréal.
Appui politique unanime du réseau des centres de femmes du Québec
Les représentantes régionales des centres de femmes du Québec ont résolu à l’unanimité, le jeudi 20 octobre dernier, de dénoncer l’inaction gouvernementale face à la culture du viol, réclament que le politique intervienne pour développer une culture du consentement et s’indignent qu’après les #agressionsnondenoncées, nous soyons toujours sans plan pour réaliser l’égalité au Québec ! Depuis l’adoption de cette résolution, des centres de femmes de plusieurs régions du Québec ont pris part au mouvement #StopCultureDuViol.
Culture du consentement
Nadia Morissette, présidente de L’R, explique que : « si #ellenapasditoui, c’est qu’elle ne consent pas ! Bravo à toutes ces femmes qui dénoncent les agressions sexuelles. Les centres de femmes vous disent #onvouscroit ! » Le passé, l’apparence et les choix de vie des victimes ne devraient jamais interférer avec la crédibilité qu’on leur accorde. C’est du moins ce que préconise l’approche féministe globale utilisée par les centres de femmes. Toutes les femmes qui vivent ou qui ont vécu de la violence trouveront écoute et support dans les centres de femmes.