« Dans un contexte de pénurie et de roulement de personnel qui a été exacerbé par la pandémie, il est crucial que les organismes de toutes les régions du Québec puissent améliorer les conditions de travail afin d’embaucher et de maintenir les gens en emploi, souligne Marie-Line Audet, présidente du RQ-ACA. Il est certain que le développement des compétences contribuera à cette amélioration, mais ne sera pas suffisant pour retenir nos travailleuses et travailleurs. »
La résilience et l’agilité dont les organismes communautaires font preuve sont exceptionnelles, mais ont un coût humain, celui de l’épuisement professionnel. Selon une étude menée par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (l’IRIS) dans le cadre du projet de recherche de l’Observatoire de l’ACA, plus de 96% des travailleuses et travailleurs ont ressenti une augmentation de l’isolement (96,3%) et de l’anxiété (96,6%) avec la crise COVID-19, et 92,5% ont eu besoin de soutien social.
Alors que ces investissements pour la formation et l’accompagnement représentent de bonnes nouvelles pour le milieu, les besoins de l’ensemble des organismes sont pourtant estimés à 460 millions de dollars.
L’engagement du ministre et celui de son gouvernement est clair : mieux soutenir les organismes communautaires via un plan d’action gouvernemental en action communautaire. L’annonce d’aujourd’hui représente un pas en avant qui précèdera, nous le souhaitons ardemment, celle que nous attendons depuis longtemps, c’est-à-dire des investissements majeurs dédiés à la mission des organismes d’action communautaire autonome.
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