Mais comment se recueillir et livrer quelques discours dans le bruit de véhicules qui passent, même lentement ? Non seulement ce n’était pas
possible, mais c’était indécent. Il a fallu que les citoyens présents, piétons et cyclistes indignés se mobilisent et aillent bloquer la rue eux-mêmes, forçant la police à faire son travail. Une petite heure d’accalmie sous ce viaduc pour dire « plus jamais ça », était-ce trop demander, surtout après toutes les autres victimes de tels accidents qui ne devraient pas avoir lieu ? Merci à tous ceux et celles qui, ensemble, n’ont pas laissé faire.
Catherine Caron