Des demandes depuis 2018
Le Syndicat des professionnelles en soins de santé de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal dénonce la surcharge de travail et le manque de personnel à l’urgence depuis 2018. « On ne compte plus les démarches que nous avons entreprises pour corriger la situation et nous avons rapidement mis en place des plans d’action. Les professionnelles en soins de l’urgence ont signé une pétition en mars 2019, même si l’employeur a déployé des efforts pour corriger la situation, il ne parvient pas à attirer et à retenir le personnel à l’urgence. », précise Johanne Riendeau, présidente du SPSSODIM.
La balle est dans le camp du gouvernement
Les conditions de travail mettent en péril la qualité et la sécurité des soins. La population ne reçoit pas les services de santé auxquels elle est en droit de s’attendre. Chaque semaine, le syndicat travaille de concert avec l’employeur du CIUSSS pour éviter les ruptures de services. Le syndicat a aussi demandé de diriger rapidement les patients de l’urgence vers les unités de soins, d’accélérer le nettoyage des lits disponibles dans l’hôpital afin de ne pas retarder les transferts, et d’accroître le nombre de préposées aux bénéficiaires. « Les conditions de travail ne sont pas suffisamment attractives et les professionnelles partent en maladie en raison de l’épuisement. Notre dernière demande est de rémunérer à taux double les infirmières et les infirmières auxiliaires, mais cette demande a été refusée. Nous nous adressons directement au ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et au premier ministre, François Legault, qui pour l’instant portent peu d’attention à l’équipe des soins et à l’ensemble des professionnelles en soins qui la compose. Le gouvernement doit agir concrètement et rapidement pour améliorer les conditions de travail et rendre attractifs les postes des professionnelles en soins. », affirme Johanne Riendeau.
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