« L’éducation est le poumon d’une société et le gouvernement libéral a décidé de le mettre sous respirateur artificiel. C’est vrai au primaire et au secondaire, mais aussi à l’université. Les compressions affectent la formation, la recherche et les services universitaires. L’offre de cours est menacée, le personnel de soutien (administratif, pédagogique et de recherche) est réduit, la charge de travail pédagogique des professeur.es augmente : c’est toute la mission sociale de l’Université qui est ébranlée par le gouvernement. Lorsque les enseignant.es sont épuisé.es par le manque de ressources et le manque de soutien, les étuditant.es aussi écopent ! Le couperet plane même au-dessus de la TÉLUQ, l’université à distance qui permet notamment à des personnes en régions éloignées ou qui n’ont pas la possibilité d’étudier à plein temps de poursuivre leur cheminement académique », a déploré Mme David.
Tous les partis d’opposition étaient présents pour appuyer la pétition du collectif SOS Université qui a recueilli l’appui de plus de 4 000 membres de la communauté universitaire à travers le Québec. La pétition qui vise à dénoncer les coupes sans précédent dans les universités québécoises sera déposée cet après-midi à l’Assemblée nationale.
« Le ministre Blais peut bien regarder ailleurs, mais il devra tôt ou tard affronter la vaste mobilisation contre les compressions en éducation. Les parents, les grands-parents, les enseignants, le personnel de soutien, mais aussi l’ensemble de l’opposition forment maintenant un front commun contre le gouvernement. Visiblement, les Libéraux ne souhaitent pas former une génération d’enfants et de jeunes adultes en pleine possession de leurs moyens, capables de réfléchir et d’argumenter. Malheureusement pour eux, ça ne sera pas si simple », a conclu Mme David.