« Unifor a été touché par la crise des réfugiés syriens, mais si l’on veut offrir un soutien concret et efficace pour leur installation, le pays tout entier doit jouer un rôle », a affirmé Jerry Dias, président national. « Pour offrir un avenir allant au-delà de l’aide humanitaire, Unifor encourage les employeurs à offrir une expérience de travail canadienne et des occasions d’emploi. »
Des représentants d’Unifor, le plus important syndicat du secteur privé canadien, rencontreront des membres de la communauté d’affaires et de Global Diversity Exchange à l’Université Ryerson ce vendredi 18 décembre afin de discuter d’une initiative conjointe incitant les employeurs à embaucher des réfugiés. « Pour être efficaces, les parrainages doivent tenir compte d’un besoin pressant : l’acquisition de compétences linguistiques en anglais et en français et d’une expérience de travail canadienne. »
Cette réunion fait suite à une formation donnée à 62 membres d’Unifor qui ont rencontré des représentants de Lifeline Syria afin de discuter de leurs rôles et responsabilités dans le cadre du parrainage de familles syriennes.
« Les membres ont reçu une formation sur la façon de constituer un réseau social d’entraide et de faciliter l’installation », a expliqué Mohamad Alsadi, directeur du Service des droits de la personne et des relations internationales d’Unifor. « Unifor fournit un soutien financier, et nos membres ont généreusement offert leur amitié et leur soutien moral ; la prochaine étape de l’installation consiste à leur trouver du travail. »
En tant que partenaire et parrain, M. Dias encourage tous les syndicats et les employeurs à envisager de quelle façon ils peuvent offrir une expérience de travail et du soutien aux réfugiés syriens. « Au cours des 12 prochains mois, il sera crucial de passer à l’action et en tant que communauté, nous pouvons fournir une aide précieuse à ces réfugiés qui commencent une nouvelle vie. Il faut mobiliser nos efforts dès aujourd’hui. »