Les gains touchent, notamment, la conciliation travail-famille, une uniformisation des exigences requises pour l’emploi et un nouveau Comité national sur les étudiants en situation de handicap.
« Au terme de ce long processus de négociation, nous avons réussi à faire des gains pour nos membres, leur assurant un prochain contrat de travail satisfaisant quant aux matières sectorielles. Malgré la pression et les nombreuses demandes de la partie patronale, la grande mobilisation de nos membres nous a aidés à obtenir une entente qui exclut toute détérioration de leurs conditions de travail », précise Richard Perron, président du SPGQ.
Les détails de cette entente sectorielle seront exposés le 18 décembre au Conseil de la section N-Collèges du SPGQ. Cependant, sa ratification en assemblée générale sera possible après qu’une entente soit ratifiée sur les matières intersectorielles. La négociation sur les matières intersectorielles se poursuit de façon intensive afin d’en venir à une entente respectant la valeur de l’expertise des professionnels des collèges. Cette dernière porte principalement sur les relativités salariales, les augmentations de salaire, le régime de retraite, les congés parentaux et les primes de disparité régionale.
Le SPGQ représente environ 700 professionnels de l’enseignement supérieur, répartis dans 16 collèges ou cégeps à travers le Québec : Abitibi-Témiscamingue, Alma, André-Laurendeau, Bois-de-Boulogne, Chicoutimi, Gaspésie et Îles, Jonquière, Lanaudière, Lévis-Lauzon, Montmorency, Thetford, Rosemont/Cégep à distance, Sainte-Foy, Saint-Hyacinthe, Saint-Laurent et Trois-Rivières.